• Pas de calendrier de l'Avent chez nous alors voici plutôt un abécédaire coquin pour finir l'année ... 

     

     

     

     

     

     

    Abécédaire

    Abécédaire

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    Abécédaire

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  • C’est une fierté d’introniser un couple dans ce monde magique mais c’est une responsabilité aussi. Nous adorons partager nos excès, nos folies et nos abus. Nous sommes persuadés que le libertinage est le meilleur moyen de booster notre libido. Nous vantons ses mérites à tous ceux qui veulent bien nous entendre car nous n’y voyons que des avantages. Est-ce que cela nous plait parce que c’est transgressif ? Est-ce que si cette liberté de pluralité sexuelle était aussi naturelle que d’aller acheter un rôti à la boucherie cela nous exalterait-il autant ? Je ne sais pas mais j’aime ce grand feu qui éclaire notre vie et lui donne une luminosité particulière. Mais ce qui est bon pour nous ne l’est pas forcément pour les autres. Je suis persuadée, que si j’avais tenté cette aventure avec un autre homme que mon mari, elle aurait été désastreuse. Un amour puissant, une confiance sans faille et une communication efficace sont des préalables indispensables.  Sans cela rien ne peut fonctionner.  Le libertinage peut réparer des fêlures mais pas des blessures. Un couple en perdition ne se sauve ni avec un bébé, ni avec des aventures libertines. Il faut être solide déjà, avant, pour bénéficier de tous les bienfaits, ensuite.  Donc projeter un couple dans ce monde particulier, c’est enthousiasmant mais inquiétant aussi ; à vouloir participer à leur bonheur, on peut aussi les précipiter dans le malheur. C’est angoissant de ne pas être certain que pour eux, l’expérience sera aussi extraordinaire que pour nous.  Cette passion qui nous consume et nous dévore est périlleuse.

    Nos rencontres avec Clara et Louis sont toujours empreintes de cette crainte. Nous sommes flattés et ravis d’avoir participé à la réalisation de leur premier fantasme. Maintenant, Clara souhaite franchir le cap de l’échangisme. Je suis un peu perplexe. Ils avaient rêvé d’un trio depuis de nombreuses années, ils s’y étaient parfaitement préparés. Mais la rencontre à quatre ne fait pas partie de leur fantasme initial et ils n’ont pas eu beaucoup de temps pour y réfléchir. Cela me parait prématuré. Clara prétend qu’il faut bien se lancer dans l’inconnu pour savoir ce que l’on ressentira. Certes, néanmoins le but est avant tout de se faire plaisir, alors si quoique ce soit pourrait procurer la moindre crainte, gêne ou appréhension, il ne faut pas le faire.

    Elle me confie que depuis quelques jours, elle a très envie de partager son mari et imaginer cette scène l’excite. Je suis impressionnée par la force qui les soude et par l’amour surpuissant qui les unit. Cela leur permet de réaliser des prouesses d’audace et de folie. Nous avons de la chance de partager ces moments avec eux.

    Mais il y a une vraie différence entre, imaginer virtuellement son mari pénétrer une autre femme et le voir dans la réalité.  Le choc peut être violent. Cette sensation de percevoir l’acte sexuel de son conjoint dans un plan différent de celui habituellement provoque un cataclysme, délicieux ou douloureux. Tout est chamboulé, les images, les mouvements, les gémissements… Être acteur ou spectateur, changer de perspective, cela bouleverse, cela catalyse les émotions en bien ou pas !

    Un jour, nous avons rencontré un couple dans un bar. Emoustillés par l’alcool et par cette jolie rencontre, nous n’avons pas eu le courage de nous séparer. Nous avons décidé d’aller boire un dernier verre à la maison. Tout s’est déroulé très rapidement, dans un élan presque animal. Elle était petite et légère. Un instant, j’ai tourné la tête et j’ai aperçu mon mari qui la déplaçait avec une aisance nouvelle et inattendue.  Elle était aérienne dans ses bras, son corps frêle rendait les mouvements si différents. Son tout petit format lui permettait de voltiger dans les bras de mon mari d’une manière gracieuse que j’ai détestée.  Cela m’a terrassée instantanément.  J’ai tenté de faire bonne figure mais tout était cassé en moi. Une seconde de cette vision avait démoli toute ma confiance. Rien n’est acquis. Parfois, il suffit d’un détail imprévisible pour que tout s’effondre.  L’exaltation de ce moment hors du commun met notre sensibilité à fleur de peau et sans crier gare, un minuscule grain de sable peut enrayer ma machine.  

    Donc, il faut se préserver et préserver nos partenaires. Je préserve Clara. Pour me remercier de lui avoir prêter mon mari, elle me propose de goûter au sien. J’avoue que cela me réjouit. Je suis capricieuse et m’interdire un homme le rend encore plus désirable. Louis est ce jouet inaccessible, dont j’ai envie et auquel je ne peux pas accéder.  Par contre, je ne suis pas pressée et plus elle attendra pour me l’offrir meilleur ce sera. J’aime cette idée de patienter pour qu’elle soit prête. Un jour, elle insiste et prétexte son anniversaire pour faire le grand saut. Depuis le début de leur aventure libertine, c’est Louis qui a organisé les soirées pour répondre à ses attentes et à ses envies. L’accompagner est sa priorité. Pour la première fois, elle prend la main. Elle a décidé de partager son mari. Elle me donne « l’autorisation » avant même de lui en parler. Elle n’est pas certaine d’être prête à tout mais elle a envie de commencer petit à petit. Je lui propose de me guider jusqu’à lui dans le moment et dans les actions qu’elle choisira. Je serai sa poupée télécommandée. A contrario de lui, elle ne programme rien, elle souhaite se laisser porter et improviser en fonction, cela me convient parfaitement. 

    Elle me confie un secret.  Louis préfèrerait que je ne porte rien sous ma robe. Pour me convaincre, elle m’envoie une photo qui prétend que « la vie sans culotte est plus rigolote ».  J’obéis à sa requête naturellement, j’aime beaucoup qu’elle choisisse ma tenue et je souhaite par-dessus tout être la plus excitante possible pour lui. Elle est mystérieuse presque secrète mais les messages que nous échangeons nourrissent peu à peu une nouvelle amitié. Elle se livre, elle me touche, nous partageons une complicité pleine de tendresse. Je suis consciente de la confiance qu’elle m’accorde en offrant son mari pour la première fois. Je l’apprécie comme un cadeau, j’en suis honorée. Cette connivence, ce complot féminin m’excite.

    Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Clara. Leur arrivée dans notre salon m’éblouit à chaque fois. Elle et sa timidité gracieuse, lui et son raffinement exceptionnel, leur courtoisie, leurs bonnes manières, leur savoir vivre, tout me charme. Il est le summum du mari attentionné et l’amour protecteur dont il la recouvre me fascine.

    Nos hommes ont concocté un scénario de domination. Mais Louis a-t-il envie de faire de moi sa soumise ? Souhaitera-t-il mettre en scène les jeux qu’il réalise habituellement avec sa femme ? Et moi, oserai-je poser mes mains sur lui ? Nous n’avons jamais été dans une attitude de séduction tous les deux, il n’y avait pas de place pour cela, il était concentré sur son plaisir à elle. Elle est prête maintenant, il reste à savoir s’il se projette dans une relation intime avec moi. Nos premières rencontres ont été inédites, tout était si différent des autres hommes, cela intensifie l’émotion que nous partageons aujourd’hui. D’avoir différer ce moment, de l’avoir attendu, cela lui donne une saveur particulière. 

    J’ai très envie d’un mâle dominant. Mon mari est doué et assuré, mais avec un « inconnu » tout devient plus grisant. J’aime être dirigée et Louis est dominant, fondamentalement dominant, pas parce que c’est la mode, non il porte cela en lui. Il entre dans son nouveau rôle avec la délicatesse et la finesse qui le caractérisent, tout en raffinement. Les yeux bandés, à genoux sur le fauteuil, je le sens, il m’effleure à peine, me caresse du bout des doigts comme pour être certain de l’assentiment de sa femme, puis il s’enhardit. Je respire l’odeur de sa barbe, j’entends les soupirs de Clara, je l’imagine entre les mains de mon mari. Personne ne parle, ils bougent autour de moi, je cherche à savoir qui me touche, puis je m’abandonne, les mouvements de leurs corps virevoltent, leurs parfums m’enivrent, je suis offerte à eux trois. 

    Louis m’allonge délicatement et approche sa bouche sur ma chatte. Il est doux, délicat, subtil, tendre. Je suis engloutie dans des vapeurs lubriques. Mon chéri relève mon bandeau pour que je savoure un délicieux spectacle. Clara est debout devant moi, si belle, les hommes l’attachent aux barres, elle est divine. Puis vient mon tour, à nouveau dans l’obscurité, je suis sanglée sur le lit. Dès les poignets attachés, une chaleur gronde en moi. Un vertige de plaisir s’empare de mon corps, j’ai la sensation d’être dans une étuve. Liée, lacée, amarrée sur ce matelas, je me tortille désespérément. J’entends juste leurs souffles et les murmures de Clara. Les hommes passent de l’une à l’autre. Je suis emportée dans un tourbillon de désir, je ne sais plus qui me touche. Caressée par un concerto de mains inconnues, léchée et pénétrée sans répit, je transpire de concupiscence, cela restera un moment d’anthologie.

    Je reviens au jour, je suis abasourdie d’excitation. Clara s’agite sur la queue de mon mari, il est au septième ciel, l’agilité de ses petits doigts de couturière lui provoquent des sensations torrides. Je n’en peux plus, j’impose mon sexe sur la bouche de Louis. J’ai besoin de sentir ses lèvres contre moi. J’exige cet orgasme avec une autorité qui ne me ressemble pas et dont je suis un peu honteuse maintenant. Mais quelle extase de vibrer contre son visage !

    Alors, nous basculons dans un monde inédit. Elle me murmure : « Je veux que tu suces mon mari ». J’adore ses mots, j’adore la délicatesse et la pudeur de sa voix, je suis consciente de la confiance et du privilège qu’elle m’accorde. Je m’exécute et je goûte enfin au sexe de Louis, j’en savoure chaque centimètre comme un cadeau tant attendu. Elle me regarde, elle est heureuse, je suis rassurée. Elle est insatiable, elle farfouille dans un sac et ramène un préservatif. J’attends docilement en levrette qu’elle soit à l’initiative de ce nouveau moment. C’est à elle symboliquement de me pénétrer avec le sexe de son mari. Elle m’offre, elle me l’offre, nous nous offrons dans un moment de partage exceptionnel. Louis est en moi, j’embrasse mon mari qui jouit dans les bras de Clara. Nous savourons la chance que nous avons de vivre cela.

    Nous avons dû tomber dans une faille temporelle, le temps a passé extraordinairement vite. Quand j’aperçois la pendule, cela me parait impossible que tant d’heures se soient déjà écoulées. Clara a adoré sa première expérience échangiste, voir son mari me pénétrer, profiter du spectacle sans y prendre part, observer la danse de son corps dans mes bras, se promener autour de la scène sans en être actrice, telle une caméra… Louis lui offre une magnifique bague avec le symbole BDSM, nous dégustons des gâteaux pleins de crème, il n’y plus rien de raisonnable !

    Plus les soirées sont belles plus le retour à la vraie vie est terrible. A l’atterrissage de celle-ci, la déprime risque ne nous envahir.

     


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  • Elle s’appelle Sarah. Nous nous sommes rencontrées, il y a plusieurs années lors d’une soirée à quatre qui n’a pas fonctionné. C’est dommage, car dès le premier rendez vous Sarah m’a fascinée. Cette soirée au goût d’amertume a achevé notre relation avec nos hommes, néanmoins nous avons continué à nous voir toutes les deux. Dans la quiétude de son petit salon cosy et douillet, nous nous sommes retrouvées, caressées et cajolées. Surement pas suffisamment à son goût, mais je n’étais pas prête à m’engager dans une relation avec une femme. Autant je me délecte des plaisirs saphiques, autant l’exclusivité féminine ne me comble pas, j’ai besoin du corps d’un homme toujours et à chaque fois. La virilité est l’essence même de ce qui me fait vibrer, le corps d’une femme ne me suffit pas. Néanmoins, celui de Sarah continue de m’émouvoir inlassablement. J’aime son sourire, ses cheveux bouclés, sa voix douce et sa grâce naturelle. J’évite de la croiser à son travail car une irrésistible envie de la serrer dans mes bras s’empare de moi. Parfois au détour d’une rue ou dans un café, nous nous retrouvons. A chaque fois, c’est une émotion violente. L’effet de surprise, son charme délicat et son attitude ambivalente me retournent l’esprit. Entre tendresse et déception, elle porte un goût d’inachevé.

    Elle s’appelle Angélique. Mon mari partant en déplacement dans l’est de la France quelques jours, j’avais cherché pour lui une baby sitter. Angélique était parfaite : belle physiquement et brillante intellectuellement, le cocktail idéal. Nous avons beaucoup échangé, avant et après leur rencontre. Tout nous liait, j’adorais ce qu’elle était, sa liberté, sa légèreté et sa sensualité. Nous partagions mon mari mais aussi davantage, notre vision du monde, nos lectures et nos fantasmes. Les quelques jours qu’elle vint passer chez nous furent une parenthèse enchantée. Les longues discussions sur le canapé succédaient aux jeux culinaires, puis la fièvre s’emparait de nous et les corps à corps nous enflammaient. Le matin, mon chéri et moi, nous nous glissions dans son lit pour la réveiller doucement, nous lui faisions l’amour une dernière fois avant de partir travailler, la tête dans les étoiles. Nous sommes allés la rejoindre à Strasbourg, lors d’un merveilleux week end, tout était si excitant. J’admirais mon mari lové contre elle, ils dormaient serrés l’un contre l’autre, une tendresse infinie nous liait. Puis, peu à peu, Angélique a eu de nouvelles idées, des envies de polyamour, des envies de déménagement pour se rapprocher de nous et des envies de bébé aussi. Brutalement, nous étions passés dans une autre dimension, une projection qui ne nous convenait pas. Nous étions comblés de la relation que nous partagions tous les trois mais en aucun cas, nous ne souhaitions la faire évoluer de cette manière. J’adorais partager mon mari sexuellement mais il était hors de question d’envisager une relation amoureuse et encore moins une paternité. Nous avons tenté de lui expliquer que nous ne pouvions pas lui offrir davantage qu’une amitié érotico libertine. Nous étions désolés que notre attitude ait pu lui laisser croire à autre chose mais c’était inenvisageable. Elle a décidé de cesser toute relation avec nous, nous n’avons plus jamais eu de nouvelle. C’était violent de vivre des moments d’une telle intensité et de les voir s’arrêter brutalement. J’ai imaginé son chagrin, sa déception, sa colère contre nous surement, tout cela est infiniment triste.

    Ils s’appellent Sophie et Paul. Nous nous sommes aimés, adorés, adulés puis tout s’est arrêté. Nous avons fêté les anniversaires, les réveillons et même la coupe du monde. Nous avons voyagé, glissé sur les pentes et nagé dans les vagues. Nous avons joué, couché et pleuré ensemble. Nous nous sommes embrassés, léchés, sucés, nous nous sommes manqués aussi. Nous avons crié de joie en nous retrouvant, de plaisir en jouissant et de colère en nous quittant. Nous avons parcouru les clubs libertins et les soirées multis. Nous avons été emportés dans un tourbillon de tendresse, bercés par des avalanches de caresses et détruits un soir de juillet. Nous avons partagé la plus belle des amitiés érotico libertines, elle nous a nourri et porté pendant plusieurs années. Nous avons rêvé des scénarii et remué l’agenda pour les réaliser. Puis nous nous sommes quittés mais pas oubliés.

    Être libertin c’est dépasser les limites sexuelles de la société certes, néanmoins, cela ne légitime pas tout. L’empathie et la bienveillance restent des valeurs primordiales. Le respect de l’autre, de ses faiblesses et de ses fragilités demeure la ligne de conduite. Nous aspirons à prendre soin de nos partenaires humainement, aussi. Un jour, nous avons fait de la peine à Laura. Ce n’était ni intentionnel, ni conscient, malgré tout, nous l’avons blessée. Au-delà même, de notre compréhension de sa douleur, de la part que nous y avons joué ou pas, nous avons participé malgré tout à son mal être. Nous nous sommes excusés, nous l’avons consolée et cajolée. L’esprit libertin n’excuse rien et ne permet pas tout. Nos partenaires de jeu sont avant tout des êtres humains fragiles parfois vulnérables. Les réactions et les ressentis sont propres à chacun, parfois incompréhensibles pour les autres mais à respecter malgré tout.


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    Côté face c’est la vision libertine de celui qui a la chance incroyable de vivre aux côtés de votre blogueuse. L’exercice est complètement périlleux et je l’improvise ! La tâche est ardue voire impossible pour être à la hauteur de cette belle plume.

    Chaque article de ce blog est une surprise, une publication attendue, une lecture que l’on déballe tel un beau cadeau, les yeux écarquillés et l’envie intense de vivre ces récits ! j’en suis acteur, c’est merveilleux.

    Cette libertine me bluffe non seulement par son écriture mais surtout par sa métamorphose lorsqu’elle écrit nos récits ou ses fantasmes. L’écriture la libère et elle devient une véritable petite diablesse ! Elle s’épanouie et devient radieuse quand elle rédige.

    Elle n’est pas si secrète pour moi cette libertine et pourtant chaque histoire m’émerveille encore plus à chaque fois. Ces écrits sont aussi une nouvelle occasion de me rappeler que je suis fier de cette princesse et chanceux de vivre avec elle. Il faut souligner son talent pour ajouter une touche poétique, une parenthèse excitante, une note sexuelle.

    Nous avons balbutié la création du blog, jonglé avec l’administration du site et j’ai joué au webdesigner sachant son appréhension à manipuler l’outil. Cette réticence a vite été balayée, elle a apprivoisé et dompté la mise en ligne. Elle était devenue une vraie blogueuse ! J’aimerais qu’elle soit suivie par des milliers de personnes, qu’elle découvre chaque matin que des nouveaux adeptes ont commenté une histoire. 

    Je prends un plaisir non dissimulé à la voir écrire et à ce rythme elle aura bientôt épuisé toutes nos aventures. Je lui propose alors de publier un article où son mari raconterait l’envers du décor.

    Mes rencontres solos peuvent parfois nourrir le blog et sont la source d’une histoire. Lorsque je rentre à la maison pour retrouver ma chérie, je passe l’épreuve délicieuse et terriblement excitante du chuchotement sous l’oreiller. Parfois, le tourbillon libertin et le moment de plaisir peuvent me rendre amnésique et je suis souvent à la peine pour narrer les détails de la soirée que je viens passer avec une jolie femme choisie par ma belle. 

    J’ai la primeur de la lecture, la découverte me rend bouillant et me procure de belles érections. Souvent je relis plusieurs fois le même passage en repensant au moment où j’ai léché une jolie chatte douce et humide, au moment où j’ai joué avec la culotte de ma complice, à l’instant où j’étais entre les cuisses de ma partenaire. 

    Ce blog et la rédaction des articles sont devenus un nouvel élément de notre libertinage à notre plus grand plaisir ! Que les aventures, les rencontres et  les fantasmes s’enchainent pour avoir encore et encore des histoires qui nous émoustillent !!!!


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    Le libertinage nous permet de dépasser les barrières de la jalousie et le carcan de la société. Notre couple grandit grâce à cette connexion et à cette complicité extraordinaire. C’est notre art de vivre, notre philosophie, bien loin des préjugés de déviance sexuelle. Le respect et le dialogue que nous partageons n’ont rien à voir avec l’infidélité. Séduire un autre homme c’est aussi jouer à un jeu de séduction avec son mari, qui devient lui-même désirable grâce au désir d’une autre femme.
    Nous appartenons à cette communauté privilégiée qui dans un équilibre parfait sépare le sexe de l’amour. Il n’est pas dans les habitudes sociétales de partager son conjoint, mais sortir de ce modèle culturel et vaincre ses blessures narcissiques est la plus exaltante des aventures, celle qui rallume la flamme continuellement.

    Dans le monde libertin, la place de la femme est particulière. Elle arbitre, elle décide, elle est respectée, davantage que dans la société, elle est à la fois reine et salope. Cet univers très féministe est dédié à son plaisir sexuel. Nous y découvrons de nouvelles pratiques et de nouvelles complicités qui boostent notre sexualité. L’expérience BDSM est une boîte de Pandore. L’ouvrir c’est l’impossibilité de revenir en arrière, mais la découverte de plaisirs multiples et inédits. Les jeux de soumission/domination enivrent souvent notre vie de couple, plus rarement nos soirées, sauf parfois…

    Un soir, je vais prêter mon mari… Il y a quelques semaines, Louis m’a annoncé qu’il aimerait kidnapper mon mari pour Clara et j’ai accepté. Alors, en plein consentement, je vais prêter mon mari. Louis souhaite leur préparer une surprise, une soirée de plaisirs ! Quel programme ! Avec sérieux et rigueur, il orchestre ce moment de pure folie. Un mois avant déjà, tout est calé ! Louis est un expert en organisation, il a programmé la soirée avec un talent hors du commun. Il s’est occupé des moindres détails. Il me fait part de son scénario insensé, dont Clara et mon chéri ne connaissent que les grandes lignes.  Nous avons hâte, nous en parlons chaque jour. J’offre mon mari, Louis offre sa femme. L’idée que mon mari devienne l’objet sexuel de leur couple m’excite énormément.

    Bientôt, je vais prêter mon mari, plus que quelques jours à patienter, nous sommes au comble de l’excitation. La veille, je me réveille en sursaut, dans un cauchemar, j’ai cru que nous avions loupé la date de la soirée, pourtant c’est impossible, le costume de mon chéri trône depuis une semaine déjà au milieu de notre chambre.

    C’est le grand jour ! Aujourd’hui, je prête mon mari.

    C’est une journée chargée qui s’annonce pour lui, il jongle depuis l’aube entre garagiste et guichet SNCF pour résoudre les soucis de ses enfants. J’admire sa capacité à jouer le père modèle, à répondre patiemment à leurs mille demandes et à enfiler son costume libertin dans quelques heures. J’ignore comment il pourra se parachuter d’un rôle à l’autre, j’en serai incapable. Enfin, il parvient à se libérer de ses obligations paternelles pour s’accorder un peu de temps pour sa mise en beauté. Il est temps, l’heure du rendez-vous approche. Quand il descend l’escalier, je suis éblouie, sa chemise blanche, son costume, sa cravate, ses souliers vernis : il me plaît à la folie. Je suis fière de l’offrir à Clara et à Louis. Pour la première fois, cette rencontre en solo ne me procure aucune angoisse, ni aucune appréhension. Je ne suis pas anxieuse, je suis juste heureuse qu’il vive ce moment inédit. Il me répète nos consignes habituelles : si je ne me sens pas bien, j’appelle et il rentre immédiatement, mais je suis totalement sereine, j’ai une confiance absolue en Louis et Clara, rien ne me perturbera.

    Maintenant, je prête mon mari ! Un message nous prévient qu’ils arrivent, j’ai quelques minutes pour l’admirer, l’embrasser et lui dire mon amour. Je me réjouis qu’il parte dans cette parenthèse enchantée. J’ouvre la porte, la voiture arrive, il sort rapidement et s’engouffre à l’arrière, aux côtés de Clara. Louis est au volant en mode chauffeur. A partir de ce moment, elle est totalement offerte à lui, toute entière, toute la soirée. Elle accepte et demande d’être soumise. C’est une expérience nouvelle pour lui de partager une soirée, en trio, avec un homme. Il est happé immédiatement par l’ambiance luxurieuse qui règne dans l’habitacle. Louis allonge volontairement le voyage pour réaliser son fantasme, il a ordonné à sa femme de sucer mon mari. Ils s’embrassent tendrement puis plus voluptueusement, il caresse ses bas délicats, elle défait sa ceinture, ouvre son pantalon, branle son sexe et réalise la fellation de son contrat. Louis jette des coups d’œil dans le rétroviseur pour profiter du spectacle qu’il a commandé.  

    L’escapade routière se termine dans la cour d’un hôtel de luxe, face à la Loire. Clara se délecte du trouble que leur arrivée suscite, elle souhaite que le réceptionniste se demande lequel des deux hommes est avec elle. Les quelques minutes dans l’ascenseur achèvent de les griser. La suite est somptueuse, spacieuse, chic et glamour à souhait. Clara dévoile une tenue délicieusement sexy, un délicat chemisier de soie blanche, une jupe noire très courte, des bas nylons, des escarpins aux lignes sophistiquées et un exquis petit collier de cuir. Elle est à lui, toute entière et sans tabou, soumise à ses désirs et à ses volontés. Louis est un partenaire de jeux, il est à leur écoute pour leur offrir ce trio exceptionnel. 

    Dans le salon, les canapés de cuir blanc tranchent avec le volumineux bouquet de roses rouges, ils partagent une coupe d’un succulent champagne et un plateau de fruits tranchés. Clara est enlacée avec mon mari, ils s’embrassent tendrement puis elle se laisse effeuiller, elle porte une jolie culotte enrubannée et un corset en fine dentelle noire qui épouse ses formes à merveille. En face, Louis jouit du spectacle.

    Mon mari la dirige vers le magnifique mur blanc capitonné. Il écarte sa culotte déjà mouillée pour caresser furtivement son sexe avec un plumeau. Il dégrafe son corset et dévoile ses ravissants seins pointus qu’il maltraite avec les pinces. Il a baissé sa culotte en bas de ses chevilles, elle doit rester immobile et silencieuse pendant qu’il la contemple en se désaltérant. Il délivre ses tétons, les fait rouler sous ses doigts pour soulager la douleur puis installe les pinces sur ses lèvres. Le supplice lui arrache une grimace de plaisir.

    Elle mérite un petit moment de réconfort dans les bras de son mari qui la câline amoureusement pendant que mon chéri ouvre largement ses cuisses pour la lécher et immiscer un gode en cristal. Cette pénétration est rafraichissante d’abord puis enflamme son corps ensuite.  Elle est maintenant contre l’accoudoir du canapé, le cul bien offert à son maitre et prête à être punie. La cravache rougit ses fesses et caresse sa chatte en alternance. Puis les hommes l’accompagnent dans la chambre, ils l’attachent avec les sangles. Elle est entravée, totalement soumise. Elle sent leurs langues et leurs doigts au creux de sa douce intimité, elle se tortille, elle coule de plaisir. Elle sait que cette torture diabolique va se poursuivre quand elle entend le bruit du vibromasseur. Elle a chaud, son corps ondule, elle tente de s’agiter sans y parvenir, contrainte par les sangles, c’est un supplice. Puis ils la délivrent, la retournent sur le dos, l’embrassent et la doigtent à tour de rôle dans un ballet érotique de toute beauté.  

    La promesse d’une soirée exceptionnelle a été réalisée au-delà de toutes leurs espérances. L’audace et le lâcher prise de Clara jumelés à l’amour et au perfectionnisme de Louis ont combiné un moment émotionnel hors du temps. Suspendus ensemble dans un monde irréel, ils ont partagé une tendresse et une douceur enivrante. La réalisation de ce fantasme et l’accès à cette folie exacerbent leurs pulsions. La fusion dans ce moment de partage exceptionnel nous plongent tous les quatre dans une béatitude.  

    Ce soir, je prête mon mari. Malheureusement, mes occupations m’emportent dans une réalité ménagère, cuisinière et lingère qui m’interdit toute rêverie. Je me laisse porter par le flot, sans pouvoir m’autoriser des pensées secrètement obscènes. Je savoure à peine les sublimes photos que Louis m’envoie. Je suis mère uniquement, dans un enchaînement d’actions et de discussions affreusement loin de ce que vit mon mari. Soudain, je m’aperçois que c’est bientôt l’heure du couvre-feu, je décide de partir à sa rencontre. Marcher un peu ensemble dans les rues me semble être un sas indispensable à nos retrouvailles. Il m’est impossible de retrouver mon mari brusquement au dîner familial. Nous avons besoin d’un temps de décompression.

    Je me presse en direction de l’hôtel, j’ai hâte de le rejoindre et là enfin l’excitation s’empare de moi. Je me surprends même à repérer des coins sombres où il pourrait me baiser sur le chemin du retour. Tout à coup, je le vois, il est là devant moi, de l’autre côté de la rue, je patiente pendant que les voitures passent, j’ai affreusement envie de traverser en courant et de me jeter dans ses bras. Enfin, il s’avance, m’enlace, me serre et je réalise qu’il m’a manqué. Nous restons ainsi blottis l’un contre l’autre, transis d’amour. J’ai envie de crier aux passants : « ce soir, j’ai prêté mon mari ! »

              Publiées avec l'adorable autorisation de Clara et Louis 

     

     


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    Je suis en train de secouer vigoureusement la machine à café quand je sens une présence derrière moi, je me retourne, il me regarde, un petit sourire amusé sur les lèvres. Je suis confuse d’être surprise ainsi, je tente maladroitement de légitimer ma violence en expliquant que, déjà hier, la machine a avalé mes pièces sans boisson en échange. Il me propose de renouveler l’expérience avec sa monnaie. Je suis un peu gênée. C’est un très bel homme, grand, et élancé, je l’ai déjà remarqué dans les couloirs, même sa blouse blanche ne parvient pas à gâcher son élégance raffinée. Il émane de lui un charisme naturel totalement séduisant. Son côté latin, son charme de la cinquantaine rassurante, sa voix douce et grave, son sourire enjôleur : tout me fait fondre. Des bruits de couloir disent qu’il possède cette qualité rare d’associer des compétences professionnelles de haute voltige avec une bienveillance pour tous ces collègues. Il n’a pas succombé à l’arrogance et au mépris, propres à ses confrères, il a conservé toute son humanité, il est resté attentionné et respectueux des autres. Et puis, le gobelet tombe et le café coule, il sourit victorieux. Il se penche vers la machine pour récupérer le précieux liquide, il frôle mon corps, je suis troublée de le sentir si près de moi. J’admire sa bouche qui commence à boire, je souffle un peu sur mon café pour me donner de la contenance, je le remercie et me dirige vers mon bureau. 

    Le lendemain, je traine devant la machine à café en guettant sa silhouette en vain. J’hésite à frapper à nouveau sur l’écran ; peut-être que telle la lampe magique d’Aladin, cela permettrait une nouvelle apparition de ce beau gentleman. Mais je me ravise et regagne les ascenseurs. En ouvrant la porte, j’aperçois un joli café fumant posé sur mon bureau avec ce message « votre acharnement est impressionnant mais pitié pour ce pauvre distributeur ! » j’éclate de rire !

    Les jours suivants, nous nous croisons régulièrement et discutons souvent entre deux couloirs. Je me réjouis de ce rapprochement et savoure cette nouvelle connivence. Je lui raconte mes fantasmes de soumission, il boit mes paroles sans les commenter.  Je lui parle de mon mari, de notre libertinage, il se réjouit de nos principes d’honnêteté et de transparence. Il est séparé et regrette de ne pas avoir pu partager une telle complicité avec son épouse. Il me demande si je serais autorisée à l’accompagner dans son bureau, un jour. Je promets de déposer une requête à mon chéri et de le tenir informé ! Non seulement mon mari y consent mais il m’impose d’y aller. Je me sens contrainte par ces deux hommes, cela m’émoustille.

    Le staff de l’équipe médicale termine tôt ce jour-là, il m’ordonne de l’attendre dans son bureau. Je suis grisée par cette situation inhabituelle et flattée d’avoir l’honneur de me glisser seule dans ce lieu prestigieux. Je patiente, timidement installée sur un grand siège de cuir noir, je scrute les bruits du couloir, j’entends sa voix grave au loin, je respire le parfum de sa veste posée sur l’accoudoir. Tous mes sens sont en éveil. Brusquement la porte s’ouvre, sa présence m’irradie instantanément.  C’est la première fois, que nous sommes seuls dans une pièce, son regard est différent, toujours bienveillant mais plus pervers, une délicieuse angoisse s’empare de moi, il semble s’en délecter.  Il ferme la porte à clef, puis se dirige vers une bibliothèque, il ouvre un tiroir et sort un coffret de velours qu’il me tend. Il m’assure que ceci devrait satisfaire mes fantasmes et mes désirs inassouvis. Il sait me parler et trouver les mots qui m’hypnotisent, il caresse mes cheveux, je l’écoute. Adossée au mur, je sens ses mains qui écartent mon chemisier, les boutons qui s’ouvrent un à un dévoilent mes seins nus. Ses doigts remontent le long de mes cuisses, il baisse ma culotte d’un geste vif, je la regarde tomber à mes chevilles quand déjà ses doigts fouillent mon intimité. Je gémis en me tortillant.

    Il m’allonge au sol sur le dos, il ouvre le coffret, il écarte fermement mes cuisses, il maintient mes lèvres d’un geste assuré et pose sur chacune une paire de jolies pinces dorées. Un sentiment confus de plaisir et de douleur m’envahit. Il les tire fermement. Telle une morsure, ce mouvement me remplit d’une immense chaleur, je me retiens de crier. Puis il les retire avec délicatesse et caresse doucement mes lèvres brûlantes jusqu’à faire disparaitre la douleur.

    Il part s’asseoir confortablement sur le canapé. Il m’ordonne de monter dessus, de placer mes jambes de chaque côté de ses cuisses et de m’accroupir. Je m’exécute et j’approche timidement mon sexe contre son visage. Sa bouche frotte lentement en petits mouvements circulaires sur mes lèvres. Je sens combien il connait parfaitement le corps des femmes. Par petites touches, il me lèche patiemment, cette douce valse sur mon clitoris fait onduler mon bassin malgré moi. Brutalement, il plonge sa bouche sans retenue sur mon sexe pour m’engloutir. Terrassée par un violent orgasme, je m’écroule au sol. Je récupère peu à peu mes esprits, il me cajole tendrement, je l’entends me murmurer des compliments. Il me confie le coffret et je quitte son bureau, totalement hébétée.

    Dans les couloirs, je lutte pour résister à l’irrépressible envie de découvrir le contenu du coffret. Je me précipite à l’abri des regards, dans le secret de mon bureau, j’entrebâille doucement le couvercle, j’appréhende presque de ce que je vais y trouver. Un magnifique plug de cristal trône dans un écrin de velours bleu. 

     

    La semaine suivante, je me repose tranquillement à la maison, quand le téléphone sonne. Il m’ordonne d’aller mettre le plug et m’annonce qu’il passera me chercher dans une heure. Je suis prise dans un tourbillon d’angoisse et d’excitation. Pressée par le temps et le désir, je virevolte sans savoir par où commencer. Sa voiture stationne en double file, je monte en vitesse. Immédiatement, je suis baignée par la chaleur de l’habitacle, la douceur de sa voix et le confort des sièges en cuir. Je me love en ronronnant de plaisir, je l’admire tandis qu’il conduit d’une main et caresse ma cuisse de l’autre. Il porte un pantalon noir très chic et une chemise blanche très élégante, il est magnifique.

    Je regarde à peine la route, je me moque de savoir où nous allons. Je me régale du spectacle de cet homme ravissant. Je me délecte de cette grâce qu’il distille et de ce charme auquel je succombe. Je me laisse bercer par sa voix chaude et rassurante. Je savoure ce moment de béatitude. Nous roulons maintenant sur un petit chemin longeant la Loire, puis il se gare et m’ouvre la portière avec galanterie. Nous marchons dans les ruelles pavées d’un adorable petit village, le soleil chauffe déjà ma peau comme un délicieux présage. Brusquement, il prend ma main et la place avec autorité sur son érection, je suis troublée. Sous les tilleuls d’une petite auberge, il me propose de boire un verre. Tout est suave :  les fines bulles qui pétillent dans ma bouche, la chaleur malgré l’ombrage, son regard posé sur moi, je déguste ce moment.

    Il se lève sans un mot et m’entraîne à l’intérieur. La fraicheur et le charme suranné de cette auberge me surprenne. Je me laisse guider vers un petit escalier en bois. Sans hésitation, il se dirige vers une porte dont il a la clef. La chambre est mansardée, coquette et raffinée. J’attends sagement à l’entrée, je contemple la tapisserie fleurie, l’armoire en vieux chêne, et les glycines qui dégringolent sur la balustrade du balcon. Il me déshabille entièrement, je frisonne un peu. Il m’assoit sur le lit et fait rouler mes tétons sous ses doigts jusqu’à ce qu’ils deviennent durs et sensibles puis il pose une paire de pince sur chacun, je sens gonfler mes seins. Ses sévices agissent sur moi comme un aphrodisiaque. En maître Shibari, il écarte mes cuisses et ficelle mes jambes, je m’abandonne à cette chaleur qui se répand en moi. Je respire l’odeur de la corde brute, je me laisse aller. Il caresse mon sexe doucement, puis de manière plus insistante et plus précise, je jouis violemment.

    Sans un instant de répit, il me bascule à quatre pattes. D’une main, il étire les pinces, de l’autre, il frotte mes fesses vivement puis remonte sur ma chatte. Je succombe à ce mélange où plaisir et souffrance cohabitent. Il libère mes tétons, la douceur de sa bouche fait disparaitre peu à peu la très vive douleur. Par petites touches, il lèche mon sexe sensible, gonflé et brûlant, sa langue s’agite avec douceur. Je suis prête à exploser à nouveau mais il me l’interdit. Je réalise à quel point il sait où il veut m’emmener. Enfin, il ouvre son pantalon et il s’offre à moi pour la première fois. J’admire son sexe dressé et son gland humide. Il effleure mes lèvres puis l’avance dans ma bouche. Je suis avide de le goûter. Je m’applique. Il m’ordonne d’avaler entièrement son sexe, ces mots me rendent folle d’excitation. Il masse ma chatte avec fermeté, puis ses doigts se dirigent vers l’entrée de mon vagin et le pénètrent violemment, je râle de plaisir, mon bassin ondule malgré moi.

    Il se redresse et bande mes yeux. Dans cette obscurité nouvelle, je reste muette et immobile. Puis, je sens son membre glisser en moi, mes lèvres étirées, ma chatte enfin pénétrée. Il me pilonne, se retire pour se frotter contre mon clitoris et revient dans mon sexe. Il alterne avec puissance. Le plaisir me remplit au rythme de sa pénétration. J’aime me sentir prise par lui, mon sexe coule autour de sa bite. Je me déchaine, j’accompagne ses mouvements de manière désordonnée, je suis presque hystérique. Un orgasme bruyant et désordonné nous terrasse, des spasmes divins nous parcourent longtemps, ma jouissance se relance sans parvenir à se calmer. Je m’écroule sur lui abasourdie, il me délivre des cordes et du plug. Il m’apporte de l’eau fraîche. J’ai hâte de retrouver mon mari chéri pour tout lui raconter.

    Duo, boulot, libido


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  • Comme au temps des courtisanes, dans notre petit boudoir, nous avons accueilli la divine Joséphine. Depuis une semaine, mon mari a quelques contacts avec elle, son annonce laconique et ses rares photos la rendent mystérieuse, tellement virtuelle que presque irréelle. Quand tout est prêt, quand nous l’attendons dans le salon, je doute de son existence et je pense que peut être elle ne viendra pas.  

    Mais on sonne à la porte, elle est là, ruisselante de pluie ! Elle est divinement belle, gracieuse et charmante, ses cheveux blonds, sa petite jupe rouge, son sourire timide, je l’adore déjà.  Je suis impressionnée par son courage et par son audace. Je n’aurai jamais été capable de m’aventurer un soir, seule, chez un couple inconnu. Je suis admirative et flattée de la confiance qu’elle nous accorde. L’ambiance est légère et détendue : toute en bonne humeur et en simplicité. Son vin pétillant me régale les papilles, ses longues jambes me régalent les yeux, je suis heureuse !

    Je me délecte du spectacle candauliste de mon mari chéri qui la cajole dans ses bras, ils sont beaux. Il écarte délicatement ses cuisses et je vois sa main qui s’aventure déjà sous sa jupe.  Je m’approche pour poser un baiser sur ses lèvres, elle est douce, je respire son parfum.

    Nous l’invitons à se glisser dans notre tanière. Elle est à genoux serrée entre nous, je retire son chemisier, je dégrafe son très joli soutien-gorge noir, elle déboutonne la chemise de mon mari, ils sont maintenant torses nus l’un contre l’autre et s’emplissent d’une douce chaleur. Je me serre dans son dos, je la câline. Docilement elle s’allonge, il remplit ses mains d’huile chauffante puis masse délicatement ses seins de porcelaine. Les yeux mi-clos, elle savoure. Puis il soulève légèrement sa culotte, j’y faufile ma main, je caresse sa petite chatte toute douce.

    Elle est nue maintenant, offerte à nos mains et à nos yeux, comme le plus beau des cadeaux, si belle, si précieuse, si délicate. Je pose ma bouche sur son sexe brulant, ma langue tournoie sur son clitoris, je la déguste, elle tient dans sa main la queue tendue de mon mari, sa respiration s’accélère, elle se cambre, nous valsons ensemble.  Elle goûte mon chéri, j’observe sa bouche délicate qui s’applique sur lui, je tiens ses cheveux blonds, je glisse ma langue parfois pour partager avec elle notre objet de désir. Je passe de l’un à l’autre pour les parsemer de petits baisers, nous nageons dans un bain de sensualité et de tendresse.

    Je m’allonge, elle écarte mes cuisses et m’embrase en un instant. La douceur de sa bouche me provoque des spasmes de plaisir. Je m’abandonne aux plaisirs saphiques. J’aperçois ses fesses relevées et offertes à mon mari, je me tortille, dominée par la jouissance. Il chuchote à son oreille, elle acquiesce, un emballage de préservatif se déchire, avec une infinie douceur mon mari pénètre Joséphine. Elle se crispe, elle gémit de plaisir, je glisse ma main entre leurs sexes pour me bercer de leur désir et m’enflammer avec eux. Balancée par leurs corps, entrainée dans leur bouillonnement, je sens une chaleur brutale m’envahir. Heureusement, cette queue salvatrice me pénètre à mon tour. Mon mari est derrière moi, il tient fermement mes hanches, il claque mes fesses et baise avec ardeur. Chaque mouvement précipite ma bouche sur la chatte humide de notre princesse. Puis elle se redresse et présente sa croupe elle aussi en réclamant le même châtiment.  Je me contorsionne sous son corps pour jouir de la vue de leur coït et promener ma langue entre eux. Elle coule de plaisir, il laisse enfin exploser un orgasme torride qui nous unit dans une avalanche de baisers.

    Une pause sucrée s’impose. Le vent frais de l’automne rafraichit nos ardeurs et nous apaise momentanément. Nous tentons de caresser tendrement le corps de Joséphine mais elle nous électrise irrémédiablement. Je m’allonge sur elle, son sexe contre le mien, la fièvre nous envahit à nouveau.  Je sens la main de mon mari qui s’immisce entre nous, un choc thermique nous fait sursauter de plaisir, il nous enduit de lubrifiant, ses caresses diaboliquement excitantes font monter encore notre température, puis j’entends bruit familier de mon jouet préféré, je pressens ce qui va se passer, je suis tendue, j’attends avec impatience les premières vibrations, soudain elles arrivent et se propagent entre nos chattes brulantes, nous sommes  prêtes à exploser, nous appuyons chacune sur l’objet pour profiter au maximum de ses  trépidations, rapidement celles-ci nous emportent dans une communion orgasmique d’une rare puissance.

    Dans un état de béatitude absolue, la tête dans les nuages et des étoiles plein les yeux, nous savourons la magie de cette soirée avec un dernier verre.  Nous sommes ravis d’avoir accompagnés Joséphine dans son baptême libertin, nous sommes flattés qu’elle nous ait accordé sa confiance pour se laisser guider, nous sommes émerveillés de cette soirée merveilleuse avec cette merveilleuse jeune femme.

    Joséphine


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  • Le confinement nous plonge dans une léthargie libertine, mais je ne dors que d’un œil et je peux me réveiller à tout instant. Un soir, mon mari me présente la fiche d’un couple d’une vingtaine d’année. Devant le gouffre de notre différence d’âge, je crie au scandale et mets un véto catégorique. J’ai pensé naïvement que le fantasme de la petite jeunette assouvi, il n’y reviendrait plus. C’est mal le connaître ! Non seulement il n’est pas rassasié, mais la première n’était qu’un encas, la seconde lui a donné le goût, la troisième lui a ouvert l’appétit et maintenant il rêve de dévorer Laura et sa vingtaine d’années.  Impatient de la rencontrer, il me supplie d’accorder une chance à ce couple.  Moi, j’aime les hommes murs, sécurisants, expérimentés, avec des rides, des cheveux blancs et un petit ventre confortable pour me lover. Je fuis les bébés bodybuildés ne sachant s’exprimer ni dans la langue orale ni dans la langue écrite. Les petits minots ne sont pas mon cœur de cible et surtout je ne comprends pas pourquoi les jeunes veulent se taper des vieilles. Mon mari insiste pour me convaincre de débuter une conversation avec Alex, le petit ami de Laura. Il m’assure que, malgré son jeune âge, il va me plaire. La réalité sera bien au-delà !

    Dès les premiers échanges, une étincelle jaillit ; la conversation est rythmée, légère, drôle et surtout très bien écrite. Il rêve d’une rousse, il aura une brune ! Confinés, dans cette ambiance irréelle et cette vie au ralenti, nous lézardons au soleil et faisons connaissance peu à peu. Pour Laura, mon mari installe Snapchat sur son téléphone, c’est une révolution dans ses applications, le voici projeté dans le monde moderne ! Semaine après semaine, de longues heures passées sur le site, notre carnet de bal s’allonge, nous sommes curieux de savoir comment la vie libertine reprendra après. Lassée du jogging et de la lecture, il me tarde de retourner travailler, j’ai hâte aussi de découvrir Alex d’âme et de chair. Nous fantasmons des scènes chaudes dans les douches du gymnase, à mon bureau, des instants volés à la pause déjeuner… A la Libération, nous nous interrogeons sur la manière dont cette crise va influencer nos sorties, nous oscillons entre patience et déraison, incapables de tout arrêter mais plus prêts à nous embarquer dans les grosses soirées parisiennes, nous optons pour un compromis. Nous ne sommes pas angoissés par la situation, néanmoins nous ne multiplierons plus les rencontres.

    Un soir de printemps, nous invitons Laura et Alex à grignoter à la maison. Ils arrivent comme un vent de fraicheur, ils sont déroutants, rien ne ressemble à nos habitudes : ils sont venus à vélo avec du Kombucha, une mystérieuse boisson fermentée qui explose dans notre salon, ils sont tout en naturel, en simplicité, en décontraction et surtout ils sont follement drôles. Laura est volubile, spontanée, totalement libérée, presque sans filtre, Alex est plus posé, très séduisant, je suis sous le charme. Les yeux de mon mari clignotent et papillonnent devant cette petite poupée, il est totalement hypnotisé, je sens qu’il a terriblement envie de lui sauter dessus.  C’est un premier rendez-vous pour discuter, il n’est pas prévu de jouer mais il me semble bien apercevoir mon mari se rapprocher progressivement de Laura. L’instant d’après, elle est dans ses bras, il entrouvre son débardeur et caresse doucement ses seins, je suis stupéfiée. De la voir si jeune, si belle et si rayonnante, contre mon mari c’est un peu douloureux.  Sa manière de bouger, sa façon de parler, ce coté femme-enfant tout cela est déconcertant.

    Je propose à Alex de m’accompagner pour préparer le café. Seuls dans la pénombre de la cuisine, nous patientons pendant le préchauffage de la machine et puis tout dérape, il se colle dans mon dos, je sens son sexe dur, je ne sais plus trop combien je dois faire d’ expressos, il embrasse ma nuque, il caresse mes seins, je ne vois plus les boutons de la machine, il me retourne, me soulève sur le plan de travail, me bascule en arrière, les tasses tombent avec fracas, je tente d’en retenir une, ma robe est relevée , sa tête est déjà entre mes cuisses, il écarte ma lingerie et sa bouche m’effleure.  Je voudrais dire que ce n’était pas prévu ainsi, que c’était juste pour faire connaissance, mais les mots restent bloqués dans ma gorge tandis que le plaisir monte en moi, je ne résiste plus à sa langue qui me parcoure. Adossée au mur, je suffoque, je suis prisonnière de son audace. J’entends au loin les gémissements de Laura, je m’abandonne à lui. Je savoure son talent d’expert, sa douceur et sa déconcertante agilité. Je voyage, je me cambre, je suis suspendue… J’entraperçois Laura et mon mari qui nous rejoignent. Il la retourne, glisse sa main dans ses cheveux longs et la cambre, son cul magnifiquement offert, elle est belle, féline et sauvagement sensuelle, il la pénètre.  Son regard brille, je chavire. Délicatement, il l’allonge sur la table en bois et resserre son corps contre le sien, je mords mes lèvres en explosant de plaisir tandis qu’il la baise fougueusement.

    Alanguis sur le canapé, dans un état de béatitude, nous savourons l’harmonie du moment, je le dévore des yeux, il caresse mes cheveux, j’ai du larsen dans les oreilles, il dégage mes appareils, il vient de réaliser que je suis sourde pour de vrai, on éclate de rire.  Mon chéri se remplit les mains en caressant Laura, ses petits seins pointus, ses petites fesses toutes rondes, son ventre plat et sa peau douce, elle est pétillante de fraicheur, juste sublime. Nous restons sur un petit nuage pendant plusieurs jours, Alex m’a léchée avec tant de délice que j’en rêve encore la semaine suivante.

    Le libertinage en couple n’est pas un long fleuve tranquille et même si l’on prend énormément de plaisir à naviguer dessus, on traverse parfois des vagues émotionnelles éprouvantes. L’écoute et la complicité permettent de traverser ces moments difficiles. Chacun doit trouver le rythme qui lui correspond sans subir les envies de l’autre, c’est une alchimie délicate. Les rencontres sont faciles et la spirale est étourdissante. Mon mari succombe aux charmes des « pauvrettes », des jeunes femmes innocentes.  Laura est coquine à souhait, vraiment pas l’innocence personnifiée ou alors de loin, de dos, dans le noir d’une nuit sans lune et par épais brouillard ! Néanmoins elle fait partie de la catégorie des pauvrettes quand même et il a hâte de s’enivrer à nouveau de cette très jolie jeune femme à la bouche exceptionnelle. J’hésite. Entendre ses gémissements était diaboliquement excitant, la voir dans les bras de mon mari était plus compliqué. Son insolente jeunesse me perturbe. Autant j’aime la bisexualité, autant avec elle, cela me parait impossible. Je tente d’induire une nouvelle soirée à deux car j’ai très envie de revoir Alex, il m’offre une sexualité cérébrale inédite et émouvante. Entre ses yeux, mes oreilles et tous nos complexes, nous nous entendons à merveille !  Il est aux petits soins pour moi, je le supplie de penser à lui aussi, j’ai peur qu’il s’oublie. Finalement c’est une soirée à quatre qui se décide.

    Je ne sais pas ce qui m’excite le plus : l’effervescence de mon mari quand il parle d’elle ou la perspective de le retrouver. Il me manque. J’aime l’odeur de sa peau, sa barbe, son regard, ses lèvres, sa simplicité, j’aime ce qu’il est. J’aime les inquiétudes, les incertitudes et la fragilité que nous partageons. Avec lui, je suis détendue, il n’y a aucune performance, juste du plaisir pour nous deux. Je suis folle excitée à l’idée de le revoir et je m’en veux en pensant qu’il y a trois mois, je ne voulais pas les rencontrer. J’étais loin d’imaginer cette affinité incroyable que nous partagerions. Un soir d’été, nous avons rendez vous dans une chambre d’hôtel. Je rêve qu’il me prenne dans ses bras, qu’il m’enlace, qu’il m’embrasse en tenant ma main dans un mélange de volupté et de douceur. Mais les hommes ont comploté une histoire d’enveloppes mystérieuses. C’est intriguant, nous allons peut-être jouer au facteur ?

    Nous arrivons les premiers dans la chambre, mon mari dépose une enveloppe qui sera pour Laura. Il les rejoint sur le parking, je patiente en essayant de deviner le scénario. Laura arrive seule, elle est gracieuse, touchante et rayonnante de beauté. Elle me remet une autre enveloppe, il s’agit des consignes d’Alex pour moi.  Nous lisons fébrilement les ordres de nos partenaires : nous serons soumises. Nous nous préparons comme ils l’ont demandé, nous nous déshabillons pour ne garder que notre lingerie, puis l’une attache les poignets de l’autre, tandis que l’autre lui bande les yeux. En nous contorsionnant, nous parvenons à nous entraver chacune, elle sur une chaise et moi à genoux sur le lit. Nous rions nerveusement, nous nous caressons furtivement, nous partageons une complicité inédite. Unies dans la même folie, l’angoisse et l’excitation lient le destin de notre soirée. De longues minutes passent en silence, je sursaute au moindre bruit puis la porte s’ouvre. J’ai peur ; de cette peur si délicieuse et si magique, qu’elle enflamme tout mon corps et qu’elle met tous mes sens en éveil. Enfin les mains d’Alex touchent mes cheveux, font le contour de ma bouche et frôlent mes cuisses. J’entends déjà les gémissements de Laura, je sens l’érection d’Alex, c’est grisant. Ensorcelée, je le suce avidement, il retire mon bandeau, je contemple sa queue magnifique et puissante.  J’aperçois Laura plaquée contre le mur, les poings serrés dans le dos et sa culotte baissée. Mon mari frotte son sexe dur contre elle en attrapant ses seins, je tremble de plaisir.

    C’est une soirée incroyable que vivons avec ce couple plein d’énergie. Rarement, j’ai été dans un état pareil ; avec la sensation bizarre de n’être jamais rassasiée, orgasme après orgasme, je ne suis pas repue. La chambre a dû être soupoudrée de poudre magique, je suis en feu.  Telle une tigresse, je dévore tantôt l’un tantôt l’autre. Laura me rejoint sous la douche, allongées au sol, enlacées, dans un déluge de caresses et de baisers, les gouttes d’eau ne parviennent pas à nous calmer. Nous passons une nuit magique, un moment de jouissance et de partage d’une intensité rare. Je suis sous le charme d’Alex et mon mari a des étoiles dans les yeux quand il regarde cette pétillante petite poupée, libérée, aguicheuse et si émouvante. Ils forment un couple merveilleux mais nous avons courbatures pendant plusieurs jours !

    Un jour de juillet, on nous livre notre nouveau canapé. Il ne faudra pas davantage comme prétexte pour revoir Laura et Alex. Ils doivent absolument venir l’étrenner ! Notre complicité s’impose comme une évidence. Elle arrive dans une robe qui lèche les formes de son corps de rêve, c’est une bombe ! Lui, il a apporté son charme de folie, son sourire rayonnant et son humour qui décoiffe. Cette déesse du sexe et ce prince de la sensualité nous embarquent une fois de plus dans une nuit torride. Mon mari passe un doigt sur ses lèvres en soulevant sa jupe, il baisse sa petite culotte et pince ses tétons. Un doigt dans sa chatte, il bascule son corps avec légèreté et lèche sa chatte humide. Je respire le doux parfum d’Alex, je branle son sexe dur, j’ai envie qu’il le glisse entre mes jambes. Laura écarte généreusement ses cuisses, elle s’agrippe à mon chéri, ses mains saisissent son cou, puis brusquement la voilà cavalière, ses cheveux en cascade dans son dos. En levrette, offerte à Alex, sa queue profondément installée en moi, je savoure chaque mouvement, chaque image, chaque soupir…

    Alex et moi, nous travaillons dans le même quartier et l’envie nous titille depuis longtemps de nous retrouver pour le déjeuner. Un jour, nous succombons à cette tentation. Se rejoindre juste tous les deux, avec si peu de temps et si peu d’espace, c’est une situation nouvelle et une sensation inconnue. Il me donne rendez vous dans une petite forêt à la sortie de la ville, c’est très excitant. Nous sommes aux aguets, sur le qui-vive, pressés par l’heure, oppressés par une fougue sexuelle délirante. C’est un moment explosif, hors du commun, arraché à la routine quotidienne. Il a une saveur particulière parce que notre attitude ressemble à celle d’un couple illégitime, mais mon mari et Laura savent que nous sommes là et attendent avec impatience que nous leur racontions nos bêtises. Par contre, nous avons oublié de déjeuner !

    Laura et Alex

     


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