• Au gré du mouvements des vagues, au gré du souffle du vent, au gré des rencontres et de nos humeurs, nos envies vont et viennent. Un courant nous avait mené vers des petites soirées multis qui nous comblaient. Loin des vocations commerciales, nous avons trouvé un réel plaisir a tricoté nous- mêmes de jolies rencontres à domicile. Fébrilement, nous avons imaginé les castings parfaits pour concocter des fêtes réussies pour tous nos invités. Avec plaisir, nous avons préparé notre maison pour accueillir nos hôtes de la meilleure des manières. Cette nouvelle formule nous a enthousiasmé, d’abord parce que préparer ces soirées self made nous émoustillait mais surtout parce que je m’étais découvert un engouement vif et soudain pour les multis. Totalement opposée aux rencontres de plus de six personnes, il y a quelques mois à peine, j’ai plongé brutalement dans ce plaisir nouveau. J’y ai récolté des sensations à foison, un feu d’artifices d’émotions cérébrales et sexuelle, mais sur

     

    tout je m’y suis sentie plus libre. Dans ce mélange confus de caresses et de baisers, dans ce méli-mélo de tendresse et de sensations légères, en lévitation entre ces corps qui s’effleurent, baignée dans l’amour de ces couples, libre d’aller et venir je me suis sentie divinement bien. Tellement bien que je ne voulais plus rien d’autre, persuadée que les rencontres à quatre allaient devenir fades et ennuyeuses.  Mais aux temps des blés dorés, nous attendait une surprise…

    Ils s’appellent Angèle et Adam, ils sont le coup de cœur de mon chéri. Leur fiche me séduit aussi ; ils dégagent fraîcheur et bonne humeur, classe et naturel. Cette première impression est la bonne, car c’est exactement ainsi qu’ils sont. Leur recherche est un trio FFH. C’est mon dernier fantasme non réalisé et ils me paraissent être le couple idéal. Nos échanges sont agréables mais vite interrompus malgré les annonces gouvernementales qui annoncent une libération prochaine. Ils refusent nos invitations multis de la même façon que je l’avais fait moi-même autrefois. Voilà, parfois, cette maudite sélection wylldienne peut nous faire passer à côté d’une jolie rencontre, juste en renonçant, en s’éclipsant, sans oser insister.

    Chacun notre tour, nous organisons, mon mari et moi, des « week-ends surprises ». Au mois de juin, il m’a embarquée dans les collines du sancerrois. Entre randonnée dans les vignes, apéritif au fromage de chèvre, dégustation de vins et hôtel improbable, nous avons passé deux jours fabuleux. Je me dois de réussir le défi à mon tour. C’est un exercice subtil que de rechercher ce qui ferait vraiment plaisir à l’autre pour lui concocter un moment merveilleux. Habituellement, c’est un temps en amoureux mais je décide de déroger à la règle pour une fois.

    Lundi, un peu comme une bouteille à la mer, je propose à Adam une petite halte « pause-café », sur la route de notre week-end. Il accepte cette rencontre avec plaisir et me propose un déjeuner au restaurant.

    Mardi, il imagine une mission secrète pour surprendre Angèle aussi. Notre désir est de les combler, tandis qu’ils continuent tranquillement à converser sans se douter de rien, la semaine me semble interminable.

    Mercredi, il concocte un scénario abracadabrant. Il propose que nous nous retrouvions côte à côte et que nos conjoints s’agacent d’une trop grande proximité pour un repas en amoureux. Il espère que la déception d’être collés à un autre couple succédera au plaisir quand ils se reconnaîtront. Je suis conquise par son esprit inventif, son énergie et son enthousiasme. Nous nous délectons de leur stupéfaction quand ils réaliseront l’embuscade. La mission se déroule sans accroc. Mon chéri pense que nous partons faire une descente de Loire en canoë, je ris sous cape

    Jeudi, il pousse la supercherie jusqu’à contacter le chef de salle.  Le Mossad et la DGSE réunis n’auraient pas imaginé pareil scénario. Je suis tellement excitée et impatiente que tenir ma langue jusqu’à samedi va être difficile. Je réserve un petit nid près du restaurant avec des tisanes et un jeu de Monopoly au cas où le charme ne soit pas au rendez-vous. J’assure à Adam qu’il ne s’agit ni d’un traquenard ni d’un coup monté, quoique ! Nous sommes tous totalement libres de nos coups de cœur, ils peuvent être mutuels ou unilatéraux, tout est envisageable et rien n’est obligatoire, au pire nous aurons bien déjeuné !

    Vendredi, Angèle découvre la surprise, elle est ravie. Je vais chez l’ostéopathe, il me conseille de bien me reposer après les manipulations. Il me demande si j’ai des projets pour le lendemain, j’assure que non en rougissant un peu. La météo annonce de la pluie, mon chéri s’inquiète pour la descente en canoë.  

    Enfin samedi ! J’ai préparé son costume, il comprend qu’il n’y aura pas de pagaie assortie. Nous partons à Cheverny. La mission est presque parfaite, mais nous arrivons simultanément sur le parking et malgré la dizaine de mètres qui nous séparent encore, mon chéri les reconnait immédiatement. Il est fou de joie, je suis heureuse. Angèle et Adam nous embrasent immédiatement, nous plongeons dans leurs regards, hypnotisés par leurs voix comme Ulysse par le chant des sirènes. Elle est un petit bijou sexy et adorable, sa taille fine moulée dans une combinaison fleurie. Lui avec l’élégance parfaite de son costume trois pièces, sa barbe brillante et son sourire radieux, il parvient à sublimer ce lieu idyllique. Nous sommes sous le charme de la fraîcheur, de l’amour et du respect qui les unit. Ils sont solaires et joyeux. Ils savent rire de tout et surtout d’eux-mêmes, la bonne humeur c’est le début du bonheur. Je ressens leurs énergies, je m’imprègne de leur écoute réciproque, ils se félicitent tendrement et s’admirent mutuellement. Je me délecte de ces moments-là. J’aime leur humour décalé, il n’y a plus de politiquement correct. J’aime leur ironie et rares sont les gens qui ont suffisamment d’humilité pour rire d’eux-mêmes. J’aime leur légèreté, leurs esprits vifs et éclairés. Quand on n’est pas obligé de faire attention à ce que l’on dit on se rend compte qu’on est avec les bonnes personnes. Ils réussissent l’exploit de raconter leurs parcours de vie atypiques en toute simplicité. Ils réussissent à nous éblouir de leur élégance en toute décontraction. Ils réussissent à nous enchanter de leur intelligence en restant humbles. Vive le libertinage qui nous offre des rencontres si riches !

    Entre rhum et gastronomie, nous vivons un moment d’une réelle authenticité, nous poursuivons dans la suite. Lovée, dans un écrin de verdure, près d’un lac bordé de joncs, la cachette du sonneur est une maison de pierre où nous n’avons envie ni de boire des tisanes, ni de jouer au Monopoly mais plutôt de contempler leurs courbes fines en mouvements. Ils réunissent des visages d’anges et des corps démoniaques. Mon chéri dévoile le corps de liane d’Angèle tandis que je déboutonne la chemise d’Adam. Les créatures aux plastiques parfaites ne font pas partie de notre recherche, néanmoins quand on en rencontre, on s’en réjouit, surtout quand la beauté de leurs corps s’allie à celles de leurs âmes et de leurs esprits dans une tendresse sincère.

    Elle est à genoux devant la table basse, elle se laisse dévêtir par mon mari qui l’embrasse doucement. Je caresse son dos et je découvre enfin à quoi correspond la délicate bretelle noire que j’ai lorgnée pendant tout le repas. Noyée dans le regard tendre d’Adam, je sens ses mains de velours et ses caresses légères sur mes seins. Je libère son sexe large et puissant, je le savoure, je m’en régale longtemps. Depuis la mezzanine, j’entends les petits cris sexy d’Angèle sous la force des étreintes de mon mari. Allongée sur le tapis, je succombe aux doigts magiques d’Adam qui honorent mon clitoris. Étourdie par l’orgasme, j’aperçois à peine Angèle et mon chéri qui se dirigent vers la salle de bains. Rapidement, le bruit de la douche est recouvert par leurs gémissements de plaisir. Elle revient, délicieusement enroulée dans une serviette, j’effleure sa peau rafraîchie et les gouttes dans ses cheveux blonds. J’aimerais inviter Adam sous la douche avec moi, mais il a disparu dehors, fumer une cigarette. J’admire sa femme. La lumière tamisée m’empêche de lire sur leurs lèvres mais elle ne parvient pas à masquer les courbes de son corps de rêve. Un merveilleux peau à peau me réconcilie avec les plaisirs saphiques. Nous demandons aux hommes s’il y aura des prolongations, ils nous répondent que la seconde mi-temps n’a pas encore lieu.

    Un délicieux corps à corps nous entraîne langoureusement. Ils emmêlent mes cheveux, j’entends leurs chuchotements sans les comprendre, je suis généreusement envahie par le sexe d’Adam, je respire le parfum de mon mari, nous jouons ensemble un concerto à deux langues sur le sexe d’Angèle, elle se tortille savoureusement. Dans l’onctuosité de ce lit, j’admire le spectacle, nous sommes emmêlés comme une portée de chatons qui vient de naître, cherchant frénétiquement à sucer et à lécher. Enfin j’ai trouvé un libertin qui sait que j’ai des seins, aussi ; il caresse mes tétons, les lèche, les frôle, les suce et les fait vibrer. La main d’Angèle embrase mon clitoris, les doigts de mon mari pénètrent mon intimité, le feu s’empare de moi jusqu’à une explosion salvatrice. Enveloppés dans la fougue et la tendresse de cette nuit endiablée, cette rencontre et l’amitié qui se crée me bouleversent. Je m’endors portée par leur liberté, leur grain de folie et la grâce de leur beauté sans artifice.

    Nous rêvons à nouveau d’une rencontre naturelle remplie de fous rires, de taquineries et de tendres moqueries.  Nous bouillons tellement d’impatience de les revoir que quelques jours plus tard, nous voici à nouveau réunis. Dans un magnifique loft orléanais, nous retrouvons leur joie de vivre et leur folie. On danse, on rit, on boit du rhum. Tout est fluide et libéré, on s‘est certainement connu dans une autre vie. A nouveau, nous allons exploser de jouir et de sourires. Assise sur le plan de travail, Angèle offre son sexe à nos langues affolées, j’adore sa jouissance, elle offre autant qu’elle reçoit. Les bras d’Adam m’enlacent, sa bouche mordille mes oreilles, sa peau transpire son parfum, les rythmes latinos nous entraînent, je vois au loin le soleil qui se couche derrière la cathédrale, c’est magique.

    Mon chéri et la princesse aux cheveux blonds ont à nouveau accaparé la mezzanine, pendant qu’Adam et moi devons nous débattre avec l’ouverture du canapé. Éreintée par ces efforts, je me laisse apaiser par sa langue tendre à la technique infaillible. J’ai un rapport à la jouissance semblable à celui de sa femme, alors il m’emmène où il veut. D’en haut, nous parviennent de délicieux gémissements qui nous excitent encore plus. Je voudrais ne jamais quitter cette bulle enchantée. Angèle sort de la douche, elle nous aguiche avec son corps tout frais, ses cheveux mouillés et ses adorables petits seins de porcelaine. Elle et Adam se penche sur moi et me parcourent de leurs langues divines, je suis aux anges. La fatigue ne parvient pas à nous atteindre tant nos sens s’émerveillent de chaque instant. Dans cette osmose parfaite, le repos ne dure que quelques heures.

    Au petit matin, ma première vision est celle d’Adam qui descend précautionneusement l’échelle de meunier. C’est un très joli réveil de voir son corps d’athlète entre les poutres et les rayons du soleil. Nos chemins vont se séparer, Angèle enfile un mini short et un débardeur, elle part moissonner. Elle est totalement craquante. Nous quittons cette bulle de bonheur, de sensualité et de complicité en rêvant de nous revoir très vite.


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  • Parce que nous en avions tous envie et besoin, parce que nous sommes désormais tatoués et vaccinés, les belles soirées d’Othello peuvent recommencer ! Pour cette délicieuse reprise, nous sommes retournés sur un lieu de perdition connu. Il y a un an, nous avions partagé une soirée blanche avec nos amis Sophie et Paul. Cette année, nous avons convaincu Mila et Solal de nous accompagner.

    Pour démarrer ce beau week-end estival, Solal nous a déniché un petit cocon en pleine campagne provinoise. Dans une grande maison pleine de charme, nous avons retrouvé nos amis et leurs sourires radieux. Depuis de longues semaines, nous n’avons pas pu les voir, ces retrouvailles tant attendues et la perspective de la soirée nous font un bien fou, c’est une résurrection.

    Lovés au salon, nous papotons joyeusement. Nous avons mille choses à raconter : nos dernières rencontres, nos projets de vacances, nos intimités, nos espoirs et nos envies. Les discussions sont sans tabou, joyeuses et naturelles, nous y dévoilons nos intimités sans pudeur. La liberté sexuelle que nous partageons nous offre une familiarité extraordinaire. Nous sommes désinvoltes, légers, frivoles, nous éprouvons des émotions communes et des sentiments semblables. Entre rires et câlins, nous savourons nos retrouvailles.

    Mais l’heure tourne et Othello est implacable avec les retardataires. Nous filons tous les quatre dans la salle de bain. Les préparatifs nous émoustillent, les corps nus qui s’agitent font grimper l’excitation. Les hommes enfilent leurs chemises blanches, nous caressons une dernière fois leurs torses parfumés. Puis j’aperçois Mila dans sa délicate lingerie, je tombe en arrêt, elle est divine, mais elle parvient à l’être encore davantage quand elle enfile sa robe totalement extraordinaire ; les deux pans s’ouvrent sans discrétion jusqu’à son entrejambe, son décolleté est si plongeant que l’on n’ignore plus rien de ses adorables seins. Assortie à ses escarpins, une ceinture dorée enserre sa taille fine. Elle réussit l’exploit d’être à la fois audacieuse et terriblement distinguée. Je la trouve merveilleusement belle et comme toujours le parfum de ses cheveux me rend complètement dingue. Ma robe est très différente, c’est une robe de cocktail, elle n’a rien de dévergondé. Volontairement, j’ai fait le choix de ne pas porter une robe déshabillée, d’abord parce que je m’y sens mieux et ensuite parce que j’ai un petit orgueil qui me pousse à ne pas suivre les moutons et à marcher à contre-courant. J’aime l’idée de porter une tenue qui n’est pas celle que l’on attend ce soir et je suis fière de ne pas arriver en déballant déjà toute la marchandise. Les robes libertines frisent souvent la vulgarité à mon goût, rares sont celles qui parviennent à être glamour malgré tout.

    Solal nous emporte dans son bolide sur les routes champenoises. Je suis bercée d’un léger stress presque agréable car il est juste de la bonne intensité. Je ne suis plus angoissée comme autrefois ; je ne pars pas vers l’inconnu et surtout nous sommes avec nos amis. Leur présence me rassure et la perspective de partager des moments de sexe avec eux me réjouit. L’arrivée ressemble à la montée des marches au festival de Cannes et c’est délicieusement intimidant. Othello nous accueille comme des amis, je me sens bien. J’aime ces soirées blanches, l’uniformité de la couleur donne un éclat totalement magique. Les costumes des hommes se mêlent aux mousselines immaculées et aux dentelles albescentes. Les symboliques de pureté, de sagesse et d’innocence s’embrouillent dans la luxure débridée de la fête de ce soir. C’est tellement agréable de retrouver cette ambiance licencieuse et polissonne, les corps se croisent comme autrefois, les silhouettes se frôlent sans s’excuser, les mains sont caressantes et chaudes, nous sommes vivants !

    Tout à coup, je reconnais Eric, c’est « l’homme qui m’entrave sans corde ». Il s’avance vers moi et me salue d’un sourire enjôleur, ses lèvres effleurent les miennes trop rapidement, nous échangeons un regard de connivence. Notre dernière entrevue était torride et puissante, mais je sais que ce soir nous ne ferons rien ensemble. Nous recherchons des émotions aux antipodes, nos appétits sexuels sont incompatibles dans ce lieu. Passer entre ses mains trois minutes ne m’excite pas, je veux davantage.

    Sur la terrasse, à la chaleur des braseros, en dégustant du champagne, je retrouve Alex. Il y a un an, nous nous étions rencontrés ici même. J’avais été séduite par son charme et sa douceur. Pendant des mois, nous avons tenté vainement de nous rencontrer, mais les planètes ne se sont jamais alignées. Je suis ravie de le revoir, il est encore plus séduisant que dans mes souvenirs. Il est accompagné d’une délicieuse jeune femme pétillante et terriblement tentatrice.

    Nous croisons aussi Thélia, notre adorable photographe. Nous nous remémorons le shooting sous le soleil de La Rochelle, nous rêvons d’y retourner. Cette séance sous son œil photographique bienveillant est un moment inoubliable. Othello nous tire de notre nostalgie en lançant les hostilités. Il explique les règles de son traditionnel jeu d’ouverture. Deux ravissantes jeunes femmes sont agenouillées sur des fauteuils, sous le prétexte d’être retardataires, afin d’y être punies par des petites tapes ou des baisers sur les fesses. Eric est le maître des dés, il tient la piste où chacun devra passer. Même si j’ai fini par trouver cette mascarade presque drôle, je m’insurge contre le fait que les retardataires punies soient toujours des femmes. Ce serait pourtant plaisant d’innover cette mise en scène sous des couleurs plus masculines, les hommes ne peuvent ils pas exposer leurs fesses ? Autant la bisexualité m’a enflammée au début de notre vie libertine, autant maintenant j’y éprouve de moins en moins de plaisir. Seules certaines femmes provoquent chez moi une émotion sexuelle, ce sont mes amies. Alors ce soir, je refuse d’aller embrasser les courbes d’une inconnue, aussi jolie soit elle.  Seul un double six permet d’obtenir le Graal : une fellation du maître des dés. Je supplie ceux qui vont lancer de me la déléguer, mais malheureusement le sort ne me sera pas favorable.

    Puis vient la lecture des défis et les couples se dispersent rapidement dans les chambres de la maison. Mila, Solal et mon chéri, nous pouvons enfin assouvir nos instincts et coller nos corps les uns aux autres. Je déshabille le torse de Solal avec gourmandise, je m’emplis de son énergie, de ses odeurs et des battements de son cœur. J’aime sa voix, ses mains qui glissent sur ma peau, sa bouche qui me mouille et ses baisers dans ma nuque. Je vibre à l’unisson avec lui, parce qu’il est l’essence même d’un gentleman. La relation que nous avons construite est précieuse et va bien au-delà de notre libertinage. La communion sexuelle que nous avons construit renforce notre amitié, elle en est les racines mais pas le tronc. J’aime Solal car c’est une très belle personne humainement mais c’est vrai… j’aime beaucoup sucer sa queue aussi ! je m’en régale ce soir, je pourrais enfoncer ma bouche sur lui pendant des heures. J’entends des gémissements de plaisir autour de moi, je suis très excitée. Près de moi, mon mari explore l’intimité humide de Mila, je promène ma langue sur Solal, elle va et vient au rythme de ses reins, nos regards se croisent, le manger et sentir son plaisir qui enfle, c’est un délice. Partager cette connivence, fusionner dans cette alchimie où nous sommes à la fois libres et attentifs aux autres et assumer nos fantasmes c’est notre vision ultime du monde libertin.

    Mon chéri et moi avons convenu que chacun s’autoriserait à papillonner librement au cours de la fête. Au détour d’un couloir, je croise Alexis, il promène son corps d’athlète et son érection fière. Je m’agenouille spontanément pour le prendre dans ma bouche. Sa queue est douce comme du velours et chaude comme la planète Vénus. Quelle folie de pouvoir ainsi, contre un mur, en un instant, déguster le sexe d’un homme ! Il est des situations extravagantes que seules ce genre de soirées permettent.

    Dans la piscine, nous savourons la douceur de nos corps apaisés et assagis par la chaleur de l’eau. Comme en apesanteur, nous flottons les uns contre les autres. Mila et moi, nous nous frottons langoureusement contre les érections de nos hommes, nous sommes en état de béatitude exquise et de fatigue extrême aussi, il est temps de regagner notre jolie petite ferme.

    Au petit matin, Solal a déjà préparé le petit déjeuner avec du bon café, des croissants chauds et des cerises. Mila et moi, nous réveillons nos corps nus aux premiers rayons du soleil. J’aime blottir mes seins contre les siens, respirer ses cheveux, presser mes mains sur sa peau et me régaler de ses baisers. La vie ne vaut d’être vécue, mon amour, que pour ces moments-là !

     

    Demons are a Girl's Best Friend


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  • Notre quête libertine évolue : de plus en plus, nous aimons les soirées multis couples. Nous y trouvons davantage de légèreté que dans les soirées à quatre. Le nombre multiplie les déclinaisons et le champ des possibles. On se sent plus libre. Le passage d’un partenaire à l’autre intensifie les sensations. Quand le nombre reste raisonnable et que l’on évite la célèbre « Boucherie Bernard », ces soirées là nous procurent un bien être absolu et des émotions à foison.

    Mais nous aimons également allonger le temps de la rencontre ; s’alanguir plusieurs jours, faire durer le plaisir, alterner l’horizontalité et la verticalité.  

    Le joli mois de mai nous a déjà offert un week-end entre amis au bord de la mer : une parenthèse enchanteresse. Nous imaginions ce moment de retrouvailles comme une débauche sans fin mais il fut fort différent. Nous avons refait le monde, mangé des fruits de mer, joué aux cartes et fait des photos débiles. Il y a eu assez peu de sexe finalement. On pensait partir pour de la baise non-stop mais les moments verticaux sont tellement agréables, surtout quand de surcroit, on les partage avec une complicité sexuelle. Savoir que l’on peut se sauter dessus à tout moment c’est libérateur. Il n’y a plus cette obligation que l’on peut ressentir en soirée.

    Gonflés de ces nouvelles envies, nous ouvrons désormais notre maison à une dizaine de libertins connus ou presque.

    Depuis plusieurs mois, nous discutons avec Lyzie et Dov. Les échanges sont légers, drôles et follement décalés, leurs photos sont d’une sensualité dingue. Avant qu’ils arrivent, nous sommes déjà sous le charme. Nous leur proposons d’inviter un couple chouchou, ils choisissent Judie et Ruben. Nous jetons un œil très rapide à leur annonce, c’est chic et glamour, nos échanges sont furtifs et pragmatiques. Nous faisons entièrement confiance au choix de Lyzie et Dov, nous souhaitons préserver la surprise, la séduction commencera sur place. Nous complétons nos invitations par Karen et Simon. Nous avons fait connaissance récemment, nous avons découverts leurs photos en cachette durant un dîner de famille, le téléphone camouflé entre nous, nous avons frissonné de ce plaisir coupable. Ils ont répondu immédiatement à notre proposition, ils sont joueurs et décidés, nous sommes déjà conquis. Cette soirée s’annonce sous les meilleurs auspices.

    Pour la première fois, il est presque laborieux de poser des mots sur l’intensité de ce moment-là et j’espère que mes souvenirs et ma plume seront à la hauteur.

    Depuis la veille, nous avons préparé fébrilement la maison. Depuis l’aube, nous avons cuisiné remplis d’excitation. Nous avons à peine terminé, qu’ils sont tous les six dans notre salon. Et déjà, à ce moment-là, on sait que ce sera mémorable. Tout est si naturel et si léger, que l’on pourrait penser à de vieux amis qui se retrouvent. Il règne une ambiance super sympa, chacun ayant un égo raisonnable, tout y est détendu et bienveillant. Une alchimie nait dès les premières minutes. On a l’impression de s’être trouvés ou plutôt retrouvés comme si on s’était toujours connus. Les rires de Lyzie et Judie résonnent déjà dans la maison, j’ai bavé sur les photos de Dov depuis des mois, il est enfin là, je lorgne discrètement sur le torse musclé de Ruben, Karen et Simon dégagent une grâce infinie, mon chéri est heureux, je me sens merveilleusement bien.

    Chacun enfile sa tenue de bal et nous voici réunis sur la terrasse. Nous ignorons ce qui va se passer mais nous sommes déjà magnétisés les uns aux autres. Je contemple ce divin spectacle : Lyzie et sa beauté arrogante, Karen sertie dans un décolleté provoquant, Judie révélant sa nudité dans les transparences d’une robe incroyable, Dov solaire et viril, Ruben et son corps fantastique, Simon mystérieux et énigmatique. Je suis déjà excitée. Dans ce cercle intime où chacun s’apprête à révéler la nudité de son corps et de son âme, nous dévoilons nos goûts, nos passions et nos vies au-delà des frontières. Il règne dans cet univers unique et rare une profonde bienveillance et une grande décontraction. La rapidité de cette osmose est fascinante. Il y a quelques heures, nous nous connaissions à peine et maintenant nous partageons une communion des esprits et bientôt des corps.

    Et puis tout bascule, mon chéri effleure tendrement la bouche de Karen. Par pudeur ou par timidité, nous poursuivons nos conversations comme si tout était ordinaire. Mais la tension monte, les corps s’appellent et se cherchent, la musique les rapproche dans une danse lubrique, les premiers baisers nous enflamment. Je suis contre Simon. Je sens ses mains me parcourir, je découvre son torse. La douce odeur de sa peau m’envahit quand il caresse ma nuque.  J’ouvre son pantalon, sa queue est déjà très raide, elle est magnifique. Je l’effleure de ma bouche, je la parcours de ma langue puis je l’engloutis, elle est délicieuse. Lentement, il me relève, m’allonge sur la table de la cuisine et j’admire son visage entre mes cuisses ouvertes. Ce n’est pas ma pratique préférée mais certains hommes ont un talent hors du commun, il fait partie de ceux-là. Sa bouche est chaude, douce et ferme, il pose sa langue délicatement autour de mon clitoris. Ses mouvements sont parfaits comme si mon propre cerveau les télécommandait. Je le supplie de me baiser. Appuyée contre le garde-fou de l’escalier, je sens pourtant que plus rien ne préserve mon corps de la folie. Sa queue va si bien dans ma chatte.  Puis il m’allonge sur le canapé, j’admire son sexe dressé puis je le sens à nouveau se loger en moi. Nos sueurs se mêlent, j’entends ses mots sans les comprendre, sa voix me guide comme un puissant aphrodisiaque. Sentir sa jouissance est divin. Il m’abandonne exsangue, mais nous nous retrouverons plusieurs fois durant ce week end.

    Plus tard, je contemple la bouche de mon mari entre les cuisses offertes de Judie, elle est belle à croquer et exprime son plaisir de manière très expressive. A mon tour, je viens poser ma bouche affamée sur sa chatte douce au gout sucré. Ruben est contre moi, sa chérie lui chuchote des propositions lubriques, j’adore leur complicité, je m’abreuve de leur amour.  Je sens une verge s’immiscer en moi. Pendant quelques minutes, je refuse d’ouvrir les yeux pour vérifier à qui elle appartient. Les hommes présents ont tous mon assentiment, je savoure ce plaisir si particulier d’être prise sans savoir par qui. C’est Ruben qui détient le contrôle de mes émotions, avec force et vigueur. Il m’a placée en diagonale et il appuie fortement sur la gauche de mon sexe, son petit côté british certainement ! Mon corps se raidit de plaisir, je me sens en feu, il me bascule, j’ai envie de rester ancrée en lui, blottie contre son torse musclé, il agrippe mes hanches, j’ai soif, j’ai chaud, c’est bon. C’est un moment d’une telle intensité que les sensations et les souvenirs se mélangent. J’aime passer d’un partenaire à un autre car chaque étreinte est différente. Les peaux, les sensations et les mouvements changent en modifiant les émotions.

    Alanguie sur le canapé, je caresse de mon pied, le sexe toujours tendu de Simon. Nous discutons au milieu d’un spectacle féerique. Au creux de la nuit, sous la lumière douce, les corps s’entremêlent dans un bouquet d’endorphines, les râles se mêlent aux gémissements, des cris font même trembler la maison. Agrippée au corps de Simon, j’explose d’un orgasme puissant mais aux sonorités timides comparées à mes partenaires féminines. Il s’inquiète, je lui décris mes sensations. Quand sortira-t-on du diptyque cri égal plaisir ?

    Cette nuit est un concentré de douceur, d’énergie et de complicité. Karen et Simon, Lyzie et Dov, Judie et Ruben, tous partagent un amour puissant, une harmonie envoûtante et un érotisme volcanique. Ils sont aussi exaltants de beauté que de vices et de sensualité. Nos étreintes endiablées, nos caresses brûlantes, nos plaisirs et nos fous rires ont fait de cette rencontre un moment fantasmagorique. C’est la corrélation de tous ces éléments qui ont rendus ce week-end exceptionnel. Ce bonheur non dilué c’est l’essence même de ce qui nous bouleverse.

    J’aime m’immiscer dans l’intimité des couples, tel du voyeurisme, ressentir leurs énergies, m’emparer de leurs chuchotements, un peu comme on écoute aux portes. J’aime aussi ce plaisir candauliste où je savoure le spectacle de mon mari entre les cuisses de Lyzie perdu dans les limbes du plaisir. Il ouvre sa bouche avidement puis effleure doucement ses lèvres, je caresse leurs cheveux et je respire leurs odeurs. Je lui demande si elle souhaite que mon mari la pénètre. Je glisse mes doigts entre leurs sexes joints, je me régale de cette chaude humidité, je les déguste. Le médaillon de Karen se balance doucement sur mon pubis dans un plaisir inimaginé.

    Karen s’enflamme sur le corps de Ruben. Le petit déjeuner est calme pourtant quand elle entreprend de découvrir son torse et de le ceinturer sur le fauteuil. Cette vision me fait presque perdre la tête. Elle est d’une sensualité torride, elle plonge dans son regard et se déhanche contre lui. Je suis hypnotisée. Elle nous précipite dans un univers extraordinaire.

    Un filtre aphrodisiaque s’est répandu chez nous, car rien ne peut arrêter notre soif dominicale de donner et de prendre du plaisir. Nous sommes dans un partage d’âmes et une connexion intellectuelle. Les douches succèdent aux repas, les repas succèdent aux étreintes et ainsi de suite, les heures s’écoulent sans que l’on puisse se résoudre à se quitter.

    Malgré sa valise dans la main, Dov vient de se faire entreprendre par Karen, qui lui offre sa croupe endiablée. Elle se dandine et provoque son désir. Puis elle le chevauche avec intensité. Serrée contre eux, je contemple leurs courbes en mouvement, je caresse leurs exaltations, je ressens leurs vibrations, nous mêlons nos trois bouches. J’admire ses bras virils, ses tatouages luisants et son sexe magnifique qui disparait en elle.  Je participe à leur bulle de luxure, je me réchauffe de leurs ardeurs quand Simon arrive et m’emmène une nouvelle fois dans les étoiles.

    J’ai fait un rêve qu’un week-end le temps s’arrêterait dans notre maison…

    J’ai fait un rêve que trois naïades sortiraient des eaux douces accompagnés de leurs Apollon…

    J’ai fait un rêve qu’ensemble nous voguerions sur la rivière Libertine et que nous échouerions sur les berges du plaisir…

    Et tout s’est réalisé !

    Merci à tous les six pour ce cadeau de la vie que vous nous avez offert.

    Octogone


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  • Solal m’a demandé récemment quel était mon plus beau souvenir libertin. Malgré une intense introspection, je n’ai pas trouvé mon moment de luxure préféré. Mon esprit a foisonné de scènes extatiques sans que je puisse en choisir une. Depuis six ans, j’avance sur ces chemins exaltants ; ce voyage m’a réveillée puis révélée.  J’ai senti des corps chauds et caressants, certains m’ont émue, d’autres m’ont désarmée, tous ont exacerbé ma féminité. Je ne sais où est mon favori.

    Une multitude de tableaux érotiques jalonnent ces années. Je suis riche de souvenirs immoraux qui gonflent mon ventre de désir et de fièvre lubrique. Ces images, ces mots et ces odeurs sont la quintessence du plaisir que nous partageons mon chéri et moi.

    De fabuleuses découvertes ont jalonné ce voyage. Les « premières fois » ont un goût d’appréhension et d’émerveillement. Le rite initiatique procure un doux mélange d’angoisse et de fierté. L’attrait de la nouveauté et la satisfaction de cocher la case « je l’ai fait » procure un immense sentiment de satisfaction :  avoir surmonté ses peurs et avoir eu l’audace de réaliser un fantasme, telle une épreuve de Koh-Lanta.

    A notre première soirée, j’ai été baignée dans une sensation d’extase totale. J’ai été copieusement baignée dans l’alcool aussi, dont j’avais abusé ce soir-là. J’ai peu de souvenirs, hormis un bien-être absolu et des sensations exacerbées : un état psychédélique. A contrario, mon mari a vécu une soirée de cauchemar. A aucun moment, je n’ai pris conscience de sa détresse. J’étais toute à mon euphorie, j’accédais enfin à la sexualité plurielle de mes rêves. Malheureusement, c’est le lendemain que j’ai réalisé à quel point cette aventure se joue à deux. Désormais, dans les soirées comme au quotidien, nous veillons à prendre soin l’un de l’autre. Notre maxime est « chacun a la possibilité de tout interrompre à tout moment ». 

    Assoiffés de sensations nouvelles, ivres de découvertes, nous avons expérimenté toutes les combinaisons. Chacune nous a apporté sa récolte de nouveaux plaisirs et d’émotions inédites. Nous avons cheminé dans un libertinage épanouissant et libérateur.

    Le triolisme et la bisexualité nous a fait jouir de mille plaisirs. Je m’y suis découverte candauliste. Le spectacle de mon mari avec une jolie femme fait grimper mon excitation à son paroxysme. Rien ne me comble davantage qu’un délicat corps féminin entre ses mains voraces, sa belle proéminence qui écarte des cuisses féminines pour mieux s’enfoncer en elle. Dans mes plus jolis souvenirs, j’ai des livres remplis d’images de femmes provocantes qui se cambrent pour mieux accueillir mon mari, attiser ses instincts et déchaîner son désir.

    Un soir, nos amis Sophie et Paul, nous ont proposé une sortie en club libertin. Souvent, c’est dans ce lieu que les couples débutent leurs aventures libertines. Nous, nous n’avions aucune appétence à nous y confronter. D’abord, parce que franchir la porte était terriblement intimidant et ensuite, parce que nous imaginions l’intérieur glauque et sordide. Mais la perspective de franchir une nouvelle étape, l’espoir d’y découvrir de nouvelles réjouissances et l’insistance de nos amis ont fini de nous décider. J’ai détesté les espaces ouverts où ma pudeur a été mise à rude épreuve mais j’ai adoré ce sentiment de folie, de liberté et de respect. Danser entre Paul et mon mari, sentir leurs mains qui remontaient le long de ma robe et découvraient mes fesses, me régaler de leurs bouches et de leurs corps chauds : c’était un délice.

    Au cœur de Paris, dans le secret du Secret, cachée dans ce lieu d’exception, j’ai basculé dans une sensation de bien-être extrême. Livrée dans cette ambiance torride, dévorée par la douceur des femmes et le parfum sulfureux des hommes, bercée dans ce bain de ouate, dans un mélange de cheveux blonds et de cheveux bruns, transportée avec ces inconnus dans un corps à corps des plus sensuels, je me suis délectée de ces jeux savoureux et jouissifs. Cette profusion de talons, de lingerie et d’hommes nus, papillonner en glanant baisers et caresses, passer de bras en bras sans plus savoir qui me touche, c’était irréel, un shot endorphine, un état d’extase fantastique.   

    L’excitation visuelle est diabolique mais l’excitation cérébrale procure une tension sexuelle totalement différente. J’aime voir mon mari mais imaginer à distance son membre raide sillonner les reins d’une jolie femme me procure un bonheur indescriptible. J’ai découvert cette nouvelle émotion progressivement. Un jour, un couple nous a proposé une formule originale : simultanément, les deux maris quitteraient leur domicile conjugal pour rejoindre l’épouse de l’autre. Nous étions encore débutants, ce scénario était intimidant mais séduisant aussi.  Nous avions l’habitude de partir en vacances en mode « échange de maisons », il nous a semblé que cette idée n’en était que l’aboutissement suprême. Nous avons accepté. Nous avions toujours coquiné sous le regard de l’autre, nous allions être séparés pour la première fois. Nous ignorions ce que nous allions ressentir, mais gourmands de plaisirs inédits, nous souhaitions franchir cette nouvelle étape. Nous fûmes conquis.

    Mais le champ des possibles est toujours à explorer. Nous progressons au gré de nos envies, en prenant soin l’un de l’autre. Je suis à l’écoute des désirs de mon mari sans omettre les miens, rien n’est imposé, tout est discuté, sans jamais se refréner ni s’obliger.  J’entends ses appréhensions, il comprend mes doutes. Nous nous considérons éternellement débutants, chaque nouvelle rencontre nous procure une fraicheur inédite. Nous avons à cœur de recevoir au mieux nos invités et de les combler sexuellement.

    Dissocier la jouissance avec mon mari d’avec celle de mes partenaires a été un long cheminement. Mais, un soir, nous avons été accueillis par un couple adorable et bienveillant, au coin du feu dans une ambiance chaleureuse et détendue. Elle portait une petite robe rose si courte qu’elle cachait à peine ses cuisses, le contraste était saisissant avec ma robe en laine à manche longues ! Ce soir-là, pour la première fois, une femme a guidé ma bouche sur son sexe et ce fut un délice. Son gout de bonbon m’a enchantée, sa douceur et sa volupté m’ont émerveillée. Mais ce soir-là surtout, son mari m’a fait glisser dans un lâcher prise total où enfin j’ai pu accéder à un orgasme hors de mon couple. C’était une véritable victoire, un merveilleux souvenir. Ces moments de sexualité plurielle concentrent tellement d’émotions et de sensations que souvent accéder à l’orgasme m’est impossible. Paradoxalement, c’est trop bon et trop fort pour que je puisse jouir !

    L’inattendu nous a conduit à vivre une très jolie aventure. Baignée dans la lumière de l’été, je consolais tendrement une amie quand elle glissa sa bouche sur la mienne de manière impromptue. Surprise d’abord, puis émoustillée, je décidais de saisir l’instant, tandis que je voyais déjà la main de mon mari glisser entre les cuisses de mon amie et une forme gibbeuse gonfler son pantalon. L’imprévu nous créa un contexte original et excitant, où nous allions sans hésiter dénicher du plaisir.

    Libertiner nous impose une exigence et une rigueur vis-à-vis de nous-même. Nous nous astreignons à être soignés pour nos partenaires. Cette discipline n’est pas désagréable, elle nous maintient dans l’élégance et le glamour, qui bénéficie aussi à notre couple. J’ai énormément de plaisir à admirer mon mari le samedi soir, il a belle allure dans son costume chic et il se délecte de mes trésors de lingerie. Le libertinage nous offre l’opportunité de nous présenter sous nos plus beaux atours comme si nous partions à un mariage !

    Enfin les jeux de soumission m’ont offert des sensations démesurées et des photos souvenirs de toute beauté. Dépossédée de moi-même, livrée à la volonté d’un homme, remplie de dévotion, je me suis agenouillée, ma docilité en échange de la morsure de la cravache et mon obéissance en échange de son pouvoir sur moi.

    Voilà Solal, il est impossible de choisir le plus beau moment parmi ces merveilleuses rencontres humaines, ces personnalités riches et pétillantes, l’émotion des chambres d’hôtel et l’excitation de l’attente. Je déborde de souvenirs préférés !

     Symphonie


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  • Un amour sans limite jumelé à des actes violents ont jalonné mon enfance. Estampillée par cette confusion de sentiments contradictoires, j’ai divagué longtemps en eaux troubles.

    J’ai lutté ensuite contre l’emprise psychologique d’un homme. Fragilisée par des épreuves et isolée au Moyen Orient, dans un pays dont je ne comprenais ni la langue ni la culture, j’ai été la proie idéale. Pendant plusieurs années, j’ai confondu amour et manipulation. Peu à peu, il avait pris le contrôle de mes comportements, de mes déplacements, de mes activités et de mes goûts. Mais parallèlement, il m’apportait la reconnaissance, l’admiration et la connexion dont j’avais besoin. Pour mon entourage, la partie était perdue d’avance ; plus on s’acharnait à me montrer le danger plus cela me confortait dans l’idée que lui seul me comprenait et m’aimait. Dans ses yeux, je me sentais unique et exceptionnelle. Je buvais ses promesses d’un monde idéal et l’autorisais progressivement à contrôler mon esprit. Il me laissait détruite, abasourdie remplie d’émotions amères et le cœur disloqué. Je retrouvais l’ambivalence des sentiments, j’étais rassurée par l’ascenseur émotionnel de mon enfance. Certes, j’étais surveillée et infantilisée mais j’étais à nouveau unique pour un homme. Je dois mon évasion aux services de l’immigration qui en refusant la prolongation de mon visa m’ont permis de retrouver ma liberté.

    Puis Monsieur Grey passa par là. Son simulacre de pratiques BDSM me mit en émoi, il démocratisait des codes obscènes et permettait à la ménagère de moins de cinquante ans de se faire menotter en toute bonne conscience. Ces pratiques de discipline et de servitude sexuelles devenaient un fantasme, que j’enfouissais consciencieusement en continuant tranquillement ma vie.

    Je rencontrais enfin l’homme qui m’apaisait dans le calme et la sérénité. Il n’était ni violent, ni autoritaire, il ne correspondait pas au modèle masculin que j’avais poursuivi auparavant mais il m’apportait la sérénité. Notre mariage et notre entrée dans le monde libertin complétaient ce tableau du bonheur.

    Un jour, sur le site, je rencontrais un homme qui ravivait mes désirs de soumission enfouis jusque-là. Il fit naitre en moi une nouvelle effervescence. Nous avons partagé une complicité virtuelle puis une correspondance intense et chronophage. Cette initiation de soumission sexuelle me captivait. J’étais en proie à une libido exceptionnelle, avide de sensations fortes et à la fois perdue, en plein questionnement. Écartelée entre cette excitation, la volonté de savoir jusqu’où je pouvais aller et la peur de voir resurgir les fantômes du passé. Peu à peu, je suis devenue sa servante profondément et passionnément. Il assouvissait mon besoin de surprises, d’inattendu, de nouveauté et de folie.  J’aimais ses ordres, ses insultes et cette manière qu’il avait de prendre soin de moi. Je voulais être dirigée fermement, ne plus être libre de mon autorité, ne plus être aux commandes, être une servante et basculer. Je jurais allégeance et ce jeu sexuel fascinant dura pendant des mois. Sans limite, je fonçais sur la route de la dépravation et de la perversion. Subrepticement, il m’avait envahie dans un jeu de rôle grandeur nature totalement épuisant.  Je sentais à nouveau un étau se refermer sur moi et sa personnalité dominante m’écraser. Un jour, dans un sursaut, je me réveillais enfin et j’appelais mon mari pour me secourir. Il apercevait alors l’ampleur du désastre et de la catastrophe que nous avions évitée. Nous reconstruisions notre bulle ensemble et amoureusement.

    Je réalisais que la soumission est en réalité, une pratique respectueuse où le partage, la communication et le consentement sont rois. Je prenais conscience qu’à vouloir me réconcilier avec mon enfance, je tombais dans des rapports de force malsains. Je décidais de circonscrire avec soin ses rapports D/s uniquement à ma sexualité sans qu’ils ne deviennent jamais une entrave à ma liberté.

    Désormais, je recherchais uniquement la soumission sexuelle et tous les jeux époustouflants qu’elle engendrait. Y prendre goût c’était tremper son doigt dans le miel et ne plus pouvoir s’arrêter, une véritable addiction ou plutôt la sensation que désormais tout le reste serait fade. Mon chéri, peu enclin à ses pratiques au départ, s’y découvrit finalement une seconde nature. Un nouveau champ des possibles s’ouvrait pour nous.  Quelques séances timides et guindées pimentèrent notre sexualité de couple, puis peu à peu, mon mari s’épanouit extraordinairement dans son rôle de dominant. Sans brandir l’étendard de Maître, il joue maintenant à la perfection et me plonge dans un jeu de soumise totalement étourdissant. Par des mots et sa petite valise de monsieur Bricolage, il m’invente des sénarii originaux, inédits et diaboliquement excitants. Ce jeu n’est pas notre pratique quotidienne, d’abord parce qu’il nécessite temps, organisation et espace, ensuite parce qu’il est épuisant physiquement et psychologiquement enfin parce que nous le savourons comme une cerise sur le gâteau, comme aller manger dans un restaurant gastronomique. Amoureusement, il me dessine les plus belles histoires BDSM, il m’y entraîne dans des pulsions animales, il m’y laisse en suspension au-dessus d’un gouffre vertigineux. Cette sensation ne ressemble à aucune autre, c’est une force magnétique. C’est une vague incontrôlable, un piège bouillonnant qui me laisse les jambes tremblantes, abandonnée au monde, quand les dernières décharges électriques s’apaisent enfin. J’aime être sa soumise docile, ressentir cette émotion entre supplice et extase comme un état de transe, me laisser porter dans cette obéissance sans limite, ne plus penser, ne plus réfléchir, bercée par son amour absolu.

    Mes rencontres avec les hommes prirent aussi cette nouvelle teinte. Néanmoins, souvent, j’étais comblée sexuellement, rassasiée cérébralement mais en manque de chaleur humaine. Le bon équilibre entre des jeux de soumission et des relations humaines riches et respectueuses est rare. Il arrive parfois… 

    Je l’ai vu parader dans les soirées parisiennes. Je l’ai vu jongler avec le corps des femmes sans jamais oser l’approcher. Il était trop impressionnant, il avait trop de prestance et trop d’expériences. Il pavanait sur ses terres, confiant, tranquille et sûr de lui. Moi j’étais trop provinciale, trop timide, trop candide, trop coincée, ni dans la performance, ni dans l’excellence. Je n’envisageais même pas qu’il s’intéresse à moi, d’ailleurs il ne s’y intéressait pas !

    Et puis c’était inattendu, au détour d’un message, il m’a semblé éveiller son attention. J’ai cru à une erreur, il avait dû cliquer par mégarde, son doigt avait dû riper sur le clavier. Quand il m’a écrit j’ai pensé qu’il devait être dans un désœuvrement total ou dans une oisiveté abyssale. Ses messages étaient feutrés et remplis à ras bord de bonne éducation. De mon côté, j’ai été « la fille facile » immédiatement ; il me plaisait, je le voulais, je n’ai jamais tenté la séduction, j’ai étalé cartes sur table dès le début. Pourtant, j’étais perplexe sur ce que je pouvais lui apporter, totalement dubitative sur ma capacité à le séduire et incrédule sur la façon de le contenter. J’ai pensé que je ne serai jamais à la hauteur et que jamais un homme comme lui ne s’intéresserait à une femme comme moi. C’était comme un défi.

    Néanmoins, au début de nos échanges, j’ai failli abandonner. Il souhaitait être en contact avec l’homme du couple pour éviter tout malentendu. Cette forme de respect plut beaucoup à mon mari. De mon côté, j’estimais que cet excès de zèle était digne du XVIIIe siècle, comme si seule une discussion entre hommes pouvait décider de mon sort. Certes j’imaginais sans peine, les soucis qu’il avait pu rencontrer, mais mon mari et moi sommes en parfaite transparence et cette remise en question de mon indépendance sexuelle était vexante. J’affirmais être capable d’organiser mes rencontres comme je le souhaitais. 

    Ce n’est pas moi qui me suis laissée séduire, je l’étais déjà, c’est lui qui a accepté de se laisser séduire. Au comble de l’incroyable il a consenti à venir jusqu’à nous.

    Au salon, rassurée par ma robe fétiche et sa très bonne éducation, entourée de mes amis, sécurisée par l’amour de mon mari, je fanfaronnais. Tout me semblait drôle et amusant. Son vin était délicieux. Il était là, à portée de main, enfin sur mon territoire.

    Puis brusquement, la soirée prit un tour totalement inattendu.

    Autorisée et même encouragée par mon mari, je me retrouvais seule dans l’alcôve avec lui. J’étais sa proie. Intimidée par son corps chaud si près du mien, je n’étais plus certaine d’assumer mes désirs mais mon chéri était là, à l’étage d’en bas, sa présence rassurante me poussait à vivre cette rencontre intense. Craintive et maladroite, je contemplais le corps de cet homme, ses yeux, ses épaules, son torse et sa virilité presque menaçante.

    Au cœur de la nuit, pendant des heures, il allait m’ordonner et j’allais obéir. Comme la montée d’un escalier, chaque marche gravie me permettrait d’accéder à une satisfaction personnelle, le plaisir ne serait pas dans l’acte mais dans la capacité à l’accepter voire à le supporter.

    Il m’entrava sans corde, il bloqua fermement mes chevilles contre ses cuisses, il maintint mes poignets vigoureusement entre ses doigts. Il n’avait pas besoin de liens, son corps lui-même était un accessoire bdsm.

    Guidée par sa voix chaude, je me laissais hypnotiser, j’avais besoin de savoir jusqu’où j’étais capable d’aller. Je suivais ses instructions docilement ; il me parlait beaucoup, toujours lentement, comme s’il récitait le texte d’un script, comme si tout était parfaitement préparé. Impassible, dans une maîtrise totale, presque froidement, il faisait de moi sa chose. Dans le silence de la nuit, je pouvais juste suivre sa voix, guidée par l’ombre de son corps, baignée dans le parfum de son cou et caressée par sa barbe douce. Tous mes sens étaient comblés.  En bon pédagogue, il me donnait une leçon de fellation. Je m’appliquais, je tenais absolument à être une élève appliquée. Galvanisée par ses compliments, je redoublais d’audace. Il enfonçait sa queue loin dans la gorge. Son vouvoiement maintenait une distance entre nous. Quand j’oubliais la marque de déférence, il pinçait mes seins violemment ou empoignait mes cheveux avec une telle force que j’en grimaçais de douleur puis aussitôt, il m’embrassait doucement pour me réconforter.

    Longtemps, très longtemps je dus patienter pour être pénétrée. J’en avais envie et besoin mais je devais attendre. Il m’expliqua comment j’allais sentir lentement son sexe entrer en moi, j’étais paralysée. Puis enfin il me libéra. Lentement, il prit possession de moi. J’assouvis enfin mes pulsions. Enchevêtrée, piégée, serrée comme dans un étau entre ses jambes, son sexe semblait exploiter toutes mes diagonales internes. Ma vue se brouillait, un flot de décharges électriques envahissait tout mon être, une nuée de lumières se répandait en moi, le lit semblait recouvert de plumes duveteuses, je sentais mon cœur cogner dans ma poitrine, inexorablement, je fus précipitée dans une chute qui sembla durer une éternité, je savourais cette sensation unique en réprimant une envie de crier, je me sentais vivante.

    Moi soumise, et lui, et lui, et lui...


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  • J’ai besoin qu’un homme vienne m’aiguiser l’esprit et me chatouiller les neurones avant de lui offrir mon corps. Irrémédiablement, j’ai besoin qu’il me fasse rire, qu’il m’étonne, qu’il m’émoustille, qu’il me fasse découvrir sa cérébralité avant de me faire jouir. J’ai besoin d’un homme brillant mais pas d’un homme musclé.  J’ose espérer que ce ne soit pas unilatéral et qu’il attende de moi la même émulsion intellectuelle avant d’exploser sexuellement.

    Mais j’ai souvent l’impression de faire figure d’extra-terrestre et de partager mes désirs avec peu de femmes. Pourtant j’ai passé une soirée merveilleuse à Barbizon, sur un banc public, un soir d’été, juste à discuter et à boire du vin avec un homme extraordinaire.

     

    Je ne suis même pas certaine que cette forme de coït spirituel plaise beaucoup à nos hommes. Ils sont plus rassurés par une bonne baise rapide et efficace que par le charme et l’effervescence qui pourraient s’opérer lors d’une longue conversation. Paradoxalement, il y a moins de séduction dans une relation purement sexuelle que dans une relation intellectuelle.

    Malgré tout, j’avoue, j’aime quand cela dérape, quand les mains deviennent pressantes, quand les langues se font caressantes et que la conversation s’interrompt.

    Mais je suis perplexe quand des couples reprochent aux hommes seuls d’être des consommateurs de sexe. Quelle incohérence à vouloir à la fois des étalons et en même temps des gentlemen ! Quelle hypocrisie à condamner une attitude dans laquelle nous-même les avons mis. Nous les cantonnons dans un rôle d’objet sexuel, puis nous leur reprochons ensuite. Nous leur refusons le droit d’être sensibles et bien éduqués. Enfin nous … pas moi ! Vous avez conçu les hommes seuls pour baiser, vous les avez voulus endurants et bien montés, vous avez le résultat de ce que vous avez commandé !

    Si un homme seul écrivait dans son annonce : Là pour discuter et pour vous faire rire ! Il n’aurait assurément aucun succès. Les hommes seuls finissent par accepter leur rôle. Ils s’amusent à multiplier les rendez-vous et à prendre du plaisir dans l’enchaînement des rencontres. Comment pourrait-on leur reprocher ?

    Leur place dans le monde libertin n’est pas facile.

    Je déteste leurs catalogues de VRP, mais là encore ce sont les couples qui en imposant leurs diktats les réduisent à se comporter en gentils petits toutous parfaitement adaptables.

    Je lis avec effarement les listes de doléances des couples : les hommes seuls vous devrez perdre toute votre personnalité, faire comme ci et être comme ça ! Récemment, j’ai lu une liste de consignes strictes et autoritaires qui m’a fait tomber à la renverse : vous avez du style et de la classe, vous êtes poli, séducteur et entreprenant, vous avez le sexe épilé, votre hygiène est irréprochable, vos ongles sont coupés, vous êtes impérativement non-fumeur, vous prévoyez des bulles, vous proposez un scénario original, vous pouvez recevoir dans un lieu chic et hors norme. Ben voyons ! Et cent balles et un mars !

    Bref soyez exactement comme nous l’avons décidé !

     

    Jamais personne n’oserait apposer une telle liste d’exigences à une femme seule ! Elles ont tous les droits. Elles peuvent afficher une annonce sans texte avec juste une photo de leur orteil gauche et se plaindre de ne pouvoir répondre à l’avalanche de messages qu’elles reçoivent. Pauvres princesses ! Beaucoup (pas toutes) sont tourmentées, instables, indécises, en proie à un mal-être et nourrie de rancœurs.

     

     

    Sur le site, une femme a posté un charmant petit message où elle appelait au secours et suppliait de la contacter car elle avait je cite « le feu au cul ». Une foule de messages adorables se proposaient de venir soulager la demoiselle.  Évidemment, personne ne juge, personne ne critique la formulation du post. Soit ! J’ose à peine imaginer qu’elles auraient été les réactions si un homme avait écrit :  j’ai la bite en feu, est-ce que quelqu’un veut bien venir me soulager ? Des cris de scandale certainement !

     

    Je trouve injuste le succès phénoménal une photo féminine prise en trois secondes devant l’égouttoir non débarrassé sous une mauvaise lumière et l’indifférence générale devant des portraits masculins très artistiques et plein de sensualité.

     

    Les hommes sont en majorité derrière les claviers et ce sont eux qui évaluent les photos. Peut-être ont-ils une réticence à avouer qu’une photo masculine puisse être agréable ? Peut-être risqueraient-ils de perdre leur virilité ? Peut-être risquerait-on de les accuser de bisexualité ? Quelle horreur !

    Pourquoi la bisexualité féminine était-elle non seulement autorisée mais pratiquement obligatoire dans le libertinage alors que les hommes ne s’autorisent pas à se caresser entre eux ?

    Pourquoi les hommes aiment se régaler des jolies scènes de plaisirs saphiques et qu’ils ne sont pas capables de nous offrir des moments de tendresse masculine ?

    Pourquoi est ce toujours les jeux entre femmes qui ouvrent les hostilités ?

    Pourquoi ne pourrions-nous pas, nous aussi, nous délecter du spectacle de vos corps qui se frôlent et de vos bouches qui s’embrassent ?

    Pourquoi YouPorn est-il le seul capable de nous offrir ces images-là ?

    On ne vous demande pas de vous enculer directement. Pour vous aussi, il pourrait y avoir les dénominations « bi léger » !  

    Ouvrez-nous le champ des possibles ! Faites-nous découvrir de nouvelles émotions ! Votre virilité en restera pleinement entière.

    Libérez-vous ! Assumez-vous ! Faites-vous plaisir ! Faites-nous plaisir !


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    Merci à ma couturière préférée et à ses petits doigts agiles :)

     

     

     

     


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