• Au pays de l'âne qui recule

    Au pays de Jean de La Fontaine, dans un écrin de verdure, nous avons trouvé le repaire de Lyzie et Dov. La perspective de les revoir a enchanté notre semaine. Ensemble, nous avions arrêté le temps pour voguer sur la rivière Libertine et partager un cadeau de la vie. Je transporte l’espoir de revivre ce moment-là. Leurs sourires éclatants et leur bonne humeur nous accueillent déjà. Je remplis mes yeux des larges épaules de Dov et de la démarche voluptueuse de Lyzie. Elle a trouvé dans son shopping coquin une ravissante robe noire, courte et moulante. Un grand col bénitier dégage le haut de son cou et l’on rêve davantage de plonger les mains sur ses seins que dans l’eau bénite. Je ne peux résister à l’irrépressible envie de me serrer dans ses bras. Elle est majestueuse avec sa silhouette élancée, sa classe naturelle et le mystère de son regard d’émeraude. Elle me fascine. Je revendique une bisexualité légère et sélective, je n’ai jamais souhaité de moments exclusivement saphiques, mais je pourrais rester seule, allongée contre elle, une journée entière, juste à savourer le velours de sa peau.

     

    Frustrée des chastes caresses de notre rencontre précédente, je suis venue le corps rempli d’espoirs de dévorer son mari. Son sourire malicieux me transperce, j’aime sa voix chaude et ses expressions picardes. J’aime son regard enjôleur et ses mains baladeuses. Il parade avec son nouveau pantalon et me propose d’un air grivois, de constater par moi-même à quel point le tissu est soyeux. Tel un expert du textile, d’un geste professionnel, je tâte sur ses cuisses d’abord puis remonte doucement ma main vers une bosse pleine de promesses. J’approuve. C’est une étoffe de qualité ! Je sens son sexe libre sous ce fin pantalon, il est presque sous le bout de mes doigts et cela me remplit de convoitise.

     

    Au salon, les sushis se multiplient et le champagne coule à flot. Dov caresse ma cheville doucement, j’ai envie qu’il y ait encore moins d’espace entre nous. je peine à me concentrer sur la conversation des convives. Dans un coin du canapé, j’admire mon chéri à côté de Lyzie, je sais à quel point il est heureux de la retrouver lui aussi. La brillance de son regard trahit déjà son désir. Son petit sourire charmant me fait craquer, je suis amoureuse de lui, définitivement !  

     

    Dans la chambre parsemée de bougies, l’ambiance est douce et chaleureuse. Au loin dans le reflet des miroirs, j’aperçois mon mari et sa queue partagée entre deux femmes, c’est un spectacle délicieux. Je me régale des caresses de Dov, je savoure cette attente brûlante, je sens presque déjà nos peaux nues qui se touchent. Sous ses baisers raffinés, j’entends mon souffle s’accélérer. Mon nez blotti dans sa nuque, je m'imprègne de son parfum, la pointe de ses cheveux caresse mes joues. Son joli pantalon est maintenant trop étroit pour contenir son érection. Je m’installe à genoux, je le dégrafe en plongeant ma main à l’intérieur. Je découvre enfin le Graal, qui ce soir ne m’échappera pas. Je caresse doucement son sexe, la bouche ouverte, je le lisse de bas en haut. Une langue nouvelle me fait sursauter, c’est mon mari qui vient de débusquer mon clitoris, c’est un pur bonheur d’être cambrée entre ces deux hommes fabuleux. Je suis bien tout simplement, je n’attends rien de particulier, tout me plait dans cette soirée qui m’a déjà comblée. Mais la suite sera bien au-delà.

     

    Trop loin de moi, j’aperçois Lyzie, elle a libéré sa majestueuse poitrine, je salive juste à la regarder. Elle se tortille délicieusement sous des étreintes masculines, je suis frustrée de ne pas l’avoir encore caressée. Les doigts baladeurs de son mari parcourent mon ventre et mes cuisses, je profite de l'enivrement de ce moment, puis je m’allonge pour lui offrir mon sexe rose. Sa langue joue sur mes lèvres humides, mon corps se cambre à chacun de ses passages, tandis qu’un souffle enflammé m’enveloppe et que de discrets soupirs s’échappent de mes lèvres. La chambre est calme et je m’oblige à un orgasme presque silencieux. Personne ne pourra soupçonner l'intensité de cette discrète jouissance. Je n’ai pas eu le temps de redescendre, l'excitation est encore vive quand j’entends le bruit d’un sachet de préservatif. Dov est retourné alors j’en profite pour mater ton joli cul, ses bras tatoués et ses épaules puissantes. Sa peau brûlante accroît encore mon désir. Je tente de dissimuler mon impatience tandis que son gland se rapproche de ma fente prête à l’accueillir. Je savoure cette plénitude espérée depuis des mois. Il entame un lent mouvement de va et vient comme j’aime puis se retire pour frotter son sexe contre le mien et me faire jouir à nouveau. J’aime sa peau, ses caresses et ses mots. J’aime sa douceur et ses attentions, j’aime la manière dont il écoute mon corps pour l’accorder au sien. J’aime l’angle parfait de la cambrure de mon bassin quand il est dans mon dos. Et j’adore les baisers de mon mari rythmés par nos secousses. L’entente de nos corps est parfaite.  

     

    Des invités se rhabillent et partent dans la nuit. Nous sommes tous les quatre au salon maintenant, nous grignotons en discutant joyeusement, puis Dov nous entraîne à nouveau vers ce lit magique. Enlacées, Lyzie et moi, nous nous prélassons sous les langues masculines longtemps, très longtemps. Parfois, je m’inquiète d’être trop longue mais là, rassurée par la présence de ma copine, je n’ai aucun scrupule à profiter indéfiniment de la bouche de Dov. Sous son mouvement sensuel et délicat, je sens mon corps se crisper, il accélère le rythme juste comme il faut et débute avec sa main une douce masturbation qui m’arrache un orgasme délicieux. J’entends qu’il me pose une question, j’acquiesce sans comprendre puis je le vois enfiler un préservatif, je suis heureuse qu’il passe à l’offensive, j’admire le sourire qui étincelle son visage. Il s’enfonce en moi, ses mains fortes sur mon corps, mes seins contre son torse, mes jambes qui s’écartent encore davantage, des vagues qui montent en nous et font onduler nos reins en cadence. D’un mouvement lent et intense, il me remplit profondément en maintenant fermement mes hanches, je pince ses tétons. Il contracte son corps et jouit dans un lâcher prise fascinant.

     

     Alanguis, en sandwich tous les quatre, nous nous enlaçons et nous prélassons. Dov annonce joyeusement qu’il n’y aura que cinq minutes de pause avant le prochain round, nous rions sans y croire. C’est bientôt l’aube, nos corps éreintés, assouvis de sexe et repus de jouissance ne demandent qu’à s’endormir. Mais nous avons la sensation bizarre de n’être jamais rassasiés, aucun orgasme ne parvient à nous calmer, le désir redescend quelques instants et repart aussitôt. Un tourbillon de luxure nous emporte éperdument. Les petites caresses tendres et légères deviennent rapidement brûlantes. Mes lèvres s’approchent du sexe de Dov toujours dur, je ferme les yeux pour savourer la sensation de ma langue qui tourne autour de son gland. Les étreintes de mon mari avec Lyzie me bercent délicieusement, leurs corps bousculent le mien dans un mouvement de va et vient. Je dépose de tendres baisers sur la verge de Dov perlée par son plaisir et ma salive. Aux premières lueurs du jour, j’admire encore Lyzie, elle est d’une sensualité folle, libre, vibrante, tellement belle. Son désir inextinguible nous emporte dans cette nuit sans fin.   

     

    La morale de l’histoire : quand on va chez Lyzie et Dov rien ne sert de croire que l’on pourra dormir un peu, il faut partir en forme !

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  • Commentaires

    1
    Chambord
    Lundi 6 Septembre 2021 à 22:54
    Je comprends le désir et la "fougue " de ce couple à votre égard...
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