Merci à toi Angèle de nous avoir confié ta version de l'histoire. Merci de nous avoir livré avec tant de délicatesse et d’émotions, votre intimité. Merci de de nous avoir fait découvrir l’autre côté du miroir. C’était passionnant de se glisser en vous, partagés entre curiosité et voyeurisme. C’était émouvant de lire ces moments passés avec vous. Angèle, sur la route de nos vacances, je faisais la lecture de tes textes et c’était si excitant que nous avons été obligés de nous arrêter sur une aire d’autoroute.

Acte 1 : la rencontre.

Le 20 septembre 2020 à 00h10, nous décidons de découvrir le milieu du libertinage et franchissons notre première étape, l’inscription sur Wyylde. Nous sommes un couple uni, amoureux et heureux. Notre vie sexuelle est plutôt comblée mais nous souhaitons la pimenter… Adam a très envie d’un moment charnel hff. Mon premier amour ayant été une femme, sa proposition me plaît. Nous surfons plusieurs semaines sur le site à la recherche d’une belle rencontre. La situation nous excite et accentue notre appétit sexuel…

Nous ferons la rencontre avec une magnifique femme, souriante, sensuelle et sincère. Nous la rencontrons dans un bar à Orléans mais le couvre-feu de 21h arrête violemment ce moment de partage qui oscille entre séduction et écoute mutuelle. Nous rentrons bredouilles et moi, totalement frustrée ! Je me rends compte qu’elle m’excite, j’ai envie de redécouvrir avec elle les plaisirs saphiques. Elle vient quelques jours plus tard à la maison et le moment charnel est magique. Une osmose entre nous trois s’est faite instantanément. Voir Adam prendre soin d’elle, lui donner du plaisir et entendre ses petits gémissements timides me procurait une excitation surprenante. Je pris un énorme pied à redécouvrir les gestes, les caresses, les baisers, les cunis avec elle. Je vis dans le regard de mon homme et dans ses gestes qu’elle lui plaisait… Je lui reprocherai d’ailleurs quelques jours plus tard. Je pris peur. Je me découvris jalouse et un peu possessive mais j’avais très envie d’aller plus loin dans le libertinage.

Je propose alors à Adam de rencontrer un couple. Son refus est immédiat et sans appel. Il refuse de « me partager avec un autre » me dit-il. Je laissais mûrir la chose et allais régulièrement sur les fiches couples. Il finit quelques mois plus tard par se laisser prendre au jeu, il apprécie de discuter et échanger avec les hommes derrière leurs écrans semble le rassurer.

Nous finissons par sauter le pas et rencontrons notre premier couple. Nous passons alors une très belle soirée, nos partenaires nous mettent à l’aise. Elle commence à me caresser doucement la cuisse, elle m’embrasse, je ne veux rien de plus et ne donne pas plus. Je ne ressens pas l’envie d’aller plus loin et c’est ce qui se passera avec toutes les autres femmes que nous rencontrerons lors de nos soirées à quatre. Mais j’étais loin de m’imaginer qu’un soir de juillet mes certitudes allaient faire voler en éclats…

Nous avons flashé ensemble sur la même fiche, celle qui se dégageait du lot ! Une photo de profil envoûtante, Y. est assise, jambes écartées, en lingerie sexy, qu’elle porte à merveille et qu’elle met en valeur par des escarpins noirs, vernis, à hauts talons. Une photo qui ne nous laisse pas indifférents. Nous cliquons sur la fiche et nous nous délectons des photos. Leurs visages sont apparents ce qui est rare sur le site. Nous lisons leurs commentaires qui continuent de nous charmer. Adam trouve Y. magnifique et il a raison ! Quant à moi, je tombe littéralement sous le charme de S. qui par ses postures et ses regards m’intrigue et m’impressionne en même temps. Adam a envie de les voir mais il est impressionné et souhaite que nous rencontrions d’autres couples avant.

Nous « jouons au chat et à la souris » quelques mois. Y. nous propose une rencontre à trois, puis des soirées multis que nous refusons. Heureusement, ils ne lâcheront pas l’affaire !!!! Un samedi de juillet, il est 12h28, commence alors une rencontre et une histoire de rêve… Y. et Adam nous ont fait l’immense surprise de concrétiser notre rencontre. Ils l’ont préparée dans notre dos pendant une semaine. Mais la veille, je regarde le portable d’Adam pour y chercher le message d’un ami et je tombe sur le WhatsApp qu’il partageait avec elle. Je ne lis rien mais remonte jusqu’au premier message échangé et m’aperçois qu’ils communiquent depuis plusieurs jours. Il arrive au même moment un café à la main, il me voit avec son portable, je le fusille du regard, il comprend instantanément qu’il n’y a plus de surprise. Je ne lui laisse pas le temps d’ouvrir la bouche et je m’emporte. Je lui demande des explications, ma jalousie me reprend.  Il exige que je me taise et m’oblige à lire la conversation.  Au fil de ma lecture, mon regard s’illumine et mon cœur s’emballe. Nous allons les rencontrer.

Nous sommes donc samedi, il est 12h28…Les préparatifs sont excitants, nous voulons être parfaits, nous voulons leur plaire. Nous avions cerné leur classe et leur élégance. Adam refuse le costard et préfère un trois pièces avec pantalon à pinces et des boots en cuir. Il est rasé de près, parfumé comme j’aime, paré de ses bracelets, il est impatient de les rencontrer. Il a préparé ma tenue, une combinaison fleurie, moulante qu’il aime car « elle te fait des fesses magnifiques ».  Il me laisse libre du choix de mes sous-vêtements.  Je choisis un string en dentelle noire et une brassière assortie, mais je trouve que ma poitrine n’est pas mise en valeur alors je rajoute un Wonderbra !!!  Adam entre dans la salle de bain, me dit que je suis magnifique tout en me caressant les fesses et dépose un baiser dans mon cou, je lui renvoie le compliment. Je le trouve particulièrement beau et lumineux, différent des autres rencontres. Mon mari fait partie de ces hommes qui se bonifient avec le temps… Cela me promet de très belles années ! Parfumée et perchée sur mes talons, je suis prête à les découvrir. Le trajet me paraît interminable. Je suis impressionnée :  leur parcours, leurs rencontres, leurs photos, leur charisme m’impressionnent et m’excitent. Je brule d’impatience de les voir. Adam semble plus serein. Il a cette qualité d’être toujours positif et posé, je suis plus fonceuse et moins réfléchie. Il est mon garde-fou, il m’impose des limites, c’est mon ange gardien, mon âme sœur, l’amour de ma vie.

Ils arrivent. Nous les reconnaissons immédiatement et le coup de foudre opère. Y. descend, vêtue d’une robe noire moulante qui met son corps en valeur accentué par le décolleté plongeant en dentelles mettant en exergue sa magnifique poitrine. Je découvrirai plus tard que ses seins sont doux, fermes et tendres à la fois, un délice à palper et à lécher. Ses escarpins vernis noirs allongent ses jambes et rajoutent une dose supplémentaire de sex-appeal qu’elle dégage déjà sans ces artifices. Adam ne s’est pas trompé, c’est une femme magnifique, charmante, douce et sensuelle. Puis vient le tour de S. de descendre de la voiture. Il a le même geste qu’elle, il enfile sa veste avant de poser son regard insistant, déstabilisant et tellement excitant sur moi. Il me dévisage de la tête au pied et je lis dans son regard du désir. Je suis à la fois déstabilisée et flattée. Je suis en confiance. Je constate que chez Adam il s’est passé quelque chose aussi…

Le déjeuner se passe merveilleusement bien. Nous faisons connaissance, nous nous écoutons, nous partageons quelques moments à deux mais majoritairement nous participons tous les quatre aux mêmes sujets. Les conversations sont fluides, parfois sérieuses parfois légères et décontractées. Adam me fait un signe pour savoir si je vais bien, je lui réponds par un large sourire. Je sens la main de S. m’effleurer le bras de temps en temps. Leurs compliments au cours du repas vont nous faire le plus grand bien mais nous gêner aussi. Ils sont beaux, amoureux, complices et unis comme nous. La magie opère jusqu’à vouloir les suivre dans leur suite. Mais Adam en a décidé autrement. Il nous propose d’aller boire un verre sur Blois. Je ne suis pas très enthousiaste, je préférerais une balade en forêt laissant libre court à nos envies. Polis et sous le charme, Y et S. semblent enchantés. Je me rends compte de mon empressement et approuve, sans conviction mais sans rien laisser paraître, l’idée lumineuse de mon homme.

Avant de monter tous les quatre en voiture, Y.  retire ses talons pour une paire de nus pieds plats.  Je fonds littéralement sous le charme de cette femme qui est autant sexy sur dix centimètres qu’à plat. Elle dégage ce sex-appeal qui ne me laisse pas indifférente mais accentue ma timidité.

Les hommes devant, les femmes derrière nous voilà partis sur Blois. Adam peine à trouver une place pour se garer, nous finissons dans un parking souterrain. Au moment de monter les marches pour sortir, je sens la main de S. me caresser les fesses et j’en veux à Adam d’avoir proposé cette visite touristique alors qu’à cet instant je rêve d’être ailleurs ! Mais mon chéri a eu raison, nous avons prolongé ce moment magique, continuant de nous livrer, de converser et d’être vrais. Nos regards se croisent, on sent l’alchimie entre nous, il y a une vraie connexion. Je savoure le moment, remercie mon homme et me rends compte que je l’aime plus que tout. Un saut rapide chez nous pour ouvrir à notre petite chienne, la nourrir, faire un sac rapide et récupérer une bouteille de rhum ! Nous repartons en direction de Cheverny, j’ai envie d’embrasser Y. dans la voiture mais je n’ose pas.

Nous attendons sur le parking qu’ils récupèrent la clé de leur suite, l’occasion de vérifier que chacun va bien. Je vois le regard pétillant de mon homme, je sais que nous allons vivre un moment fabuleux. La cachette du sonneur est un lieu magnifique. Nous avons l’impression d’être invités chez des amis. Tandis qu’elle sort de son sac isotherme, coupes, petits fours et bulles, il se démène avec la clim. Les choses se mettent doucement et naturellement en place. S. se charge de la musique et Adam lui montre l’astuce du téléphone posé dans la tasse. Je savoure cette complicité entre eux, je trouve cela très beau. Nous trinquons, conversons encore et toujours. Il n’y a aucun temps mort entre nous, c’est fluide, naturel comme si nous nous connaissions depuis des années. Puis S. me demande s’il peut m’embrasser, j’accepte avec grand plaisir. Ses baisers sont doux et tendres. Son regard est perçant et hypnotisant. Je me laisse porter et guider aux grès de ses envies dans une totale confiance. Le regard de braise, de désir et d’admiration qu’Adam porte sur Y. me rappelle le regard qu’il pouvait avoir sur moi il y a vingt ans mais je ne m’en offusque pas, bien au contraire je me l’approprie et en vole une partie. S. me comble et me rassure, je suis bien, ma jalousie est loin.

Il commence à me déshabiller, je sens la main douce de Y. parcourir mon dos. Un frisson de plaisir traverse mon corps. Après quelques baisers échangés, je lui demande si je peux le sucer tout en lui retirant son pantalon. Je me délecte alors de son sexe et savoure le bruit de son souffle qui s’accélère. Soudain, je sens derrière moi des mouvements saccadés et rapides, des gestes non assurés et je découvre mon chéri désemparé, rhabillé rapidement, à la recherche des clés de voiture et des préservatifs ! Sa détresse adolescente me plaît et m’excite encore plus ! J’ai envie d’exploser de rire mais le moment est trop beau. S. le rassure et lui fournit ce qu’il faut ! Il me dira plus tard qu’à ce moment, il était dégoûté de ne pas avoir été prévoyant et avait peur de ne plus bander… La crainte de tous ces hommes !! Mais je le connais parfaitement et je suis certaine qu’un simple regard de Y. lui ferait naître une nouvelle érection.

S. me propose de monter sur la mezzanine. Il invite Adam et Y. à nous suivre mais ils n’entendent pas, perdus dans leurs baisers échangés et leurs caresses partagées. Je vais alors vivre à l’étage un moment charnel dont je me souviendrais longtemps. Il m’allonge, me caresse tendrement et me recouvre de mots doux et agréables. Son regard azur est plongé dans le mien. J’ai enfin le sentiment d’être une femme à part entière et non une simple libertine, ses doigts et sa langue sont agiles, il repère rapidement mes zones sensibles et s’en amuse. Son sourire radieux, ses yeux pétillants et son sexe en érection me flattent et me libèrent. Je lâche prise et m’offre à lui. Il est bienveillant, il veille en permanence à ce que je me sente bien. Notre complicité est palpable et perturbante. Je profite et ne veux pas me poser de questions pour le moment.

Ses mains parcourent mon corps, ses lèvres ma bouche et sa langue déguste mon clitoris. Je gémis, je me retiens, je ne veux pas paraître une femme facile et extravagante. Il semble aimer que je m’exprime, il me demande de continuer et d’être telle que je suis. Il me caresse la poitrine, me rassure sur la beauté de mes petits seins, mon complexe. Il me pince tendrement les tétons, je gémis de plaisir. J’aime le sexe, j’aime jouir et je l’assume ! Il m’offre plusieurs orgasmes et son sourire à la fin de chacun m’excite encore plus. Nos corps se mêlent et se démêlent avec respect, tendresse et bienveillance. Je me laisse totalement porter, le laissant prendre le dessus sans crainte. Il me prend en levrette, j’aime cette position d’offrande totale. Mais il reviendra vite en missionnaire, replongeant son regard dans le mien. Après des heures de plaisirs charnels partagés, nous descendons prendre une douche. Y. et Adam sont en plein ébat sexuel, je vois les va- et-vient de mon homme et j’entends les gémissements de Y. Je suis bien et certaine qu’elle passe un excellent moment. Je suis fière d’être sa femme, il me comble entièrement. Il connaît les moindres détails de mon corps et me fait l’amour avec toujours la même envie depuis dix-huit ans.

S. profite de la douche pour me rassurer, me dire qu’il est en train de vivre un moment magique et continue de me complimenter. Je suis « sa libertine préférée », il me frôle les seins, je gémis, il me caresse l’entrejambe, je jouis ! Lavés et respirant le savon il m’enveloppe dans un peignoir trop grand qui sent bon la lessive, je suis en plein rêve, apaisée et heureuse. Nous rejoignons Adam et Y. qui semblent être aussi heureux que nous. J’enfile la chemise de mon homme et sors pour fumer une cigarette. Le lieu est magnifique, le ciel est étoilé, je le scrute en espérant y voir une étoile filante et faire le vœu que ce moment ne s’arrête jamais.

Nous nous retrouvons tous les quatre. Le climat est envoûtant de bien-être. Quelques gorgées de rhum avant de replonger dans ce moment charnel si bon. Je m’assois à côté de Y., je n’ose pas la caresser, elle m’impressionne par sa beauté, sa douceur et ce qu’elle dégage comme sensualité. Elle est moins farouche que moi, me caresse et descend dans mon entrejambe pour y déposer sa langue tendrement. S. ne mettra pas longtemps à la rejoindre et ils m’offriront un cuni dont je me souviendrais à vie. Adam se délecte de ce moment. Il m’embrasse fougueusement rajoutant de l’excitation. Je savoure et je jouis ! Y. se réinstalle sur le canapé, Adam l’embrasse, je lui caresse délicatement le sexe, S. nous rejoint et nous doigte simultanément. J’entends la respiration de Y. s’accélérer et son souffle plus court. J’accélère mes mouvements, ma masturbation est plus intense, je ne m’arrête pas jusqu’à l’entendre jouir.  Je me délecte de la voir récupérer, les yeux fermés, concentrée sur sa respiration. Elle est belle et désirable. Adam l’embrasse à nouveau, S. m’enlace. Nous nous caressons. Épuisée, Y. finira par s’endormir sous les caresses et les baisers de mon homme. Nous la recouvrons d’une couverture, lui déposons des baisers légers sur son visage apaisé et nous partons…

En voiture, nous exaltons, nous revivons notre journée, nous débriefons. Ce sera la première fois où nous ne ferons pas l’amour après une rencontre, nous sommes comblés et nourris suffisamment. Nous sommes sur un nuage….  Nous les invitons à venir boire un café dimanche matin avant de repartir, ils acceptent seulement pour nous rapporter nos préservatifs usagés que nous avions laissé tels des malotrus ! J’aime leur humour décalé, nous sommes là aussi sur la même longueur d’ondes. Ils arrivent dans la cour. Y. est vêtue une très jolie combinaison noire à boutons dorés, elle est magnifique. S. est en pantalon bleu moucheté et chemise, même décontracté, il dégage cette attirance difficilement contrôlable. Nous nous embrassons. Ils nous disent qu’ils sont tombés amoureux de nous, de notre couple. Cette question sera alors omniprésente durant plusieurs jours : deux couples peuvent-ils tomber amoureux ? Au bout d’une demie heure, ils disparaissent nous laissant avec notre frustration…

Je ne suis plus la même femme depuis ce soir de juillet. J’ai grandi, j’ai pris confiance en moi, je m’assume en tant que mère, femme, amante et salope. J’adore cette phrase volée dans un texte de Y. Elle décrit parfaitement ce que je suis devenue. Avec Adam, nous avons fait l’amour toute la semaine et souvent plusieurs fois par jour. Nous étions insatiables. J’aime quand on fait l’amour et j’aime quand il me baise. Je peux être douce et câline comme je peux me montrer salope, chienne et d’une totale soumission. J’aime quand Adam me susurre des mots tendres et salaces mais cette facette, il me demande de ne pas la montrer dans le libertinage. Je respecte sa volonté, déjà comblée par son cheminement rapide et son désir profond de me rendre heureuse. Je sais qu’il ne prend aucun plaisir à me voir dans les bras d’un autre mais qu’il le fait par amour et je lui en suis profondément reconnaissante. Je suis avide de sexe mais vorace du sien.  Nous revivons notre week-end et partageons nos souvenirs toute la semaine. L’envie de les revoir nous obsède.

Nous ne savons pas encore que nous les reverrons quelques jours plus tard dans un magnifique loft au cœur d’Orléans et que nous revivrons une nuit encore plus intense… Vive le libertinage !

Acte 2 : le Cheval Rouge.

Avec Adam, nous avons fait l’amour toute la semaine et souvent plusieurs fois par jour. Nos pensées vagabondaient entre souvenirs et questionnements. Nos sujets de prédilection c’étaient eux. Ils nous obsédaient. Mon homme voulait me protéger et me conseillait de garder les pieds sur terre alors que je le voyais en pleine lévitation ! J’ai tendance à m’emballer très vite et il est toujours là pour me tempérer. Il m’apaise et me protège de mes émotions souvent exacerbées ! Il me dit que je suis son rocher et lui la moule accrochée mais je pense que c’est l’inverse. Nous sommes un couple fusionnel. Il est mon confident, mon amant, mon Amour. Il est mon tout. Malgré la prudence d’Adam, Y. et S. nous manquaient terriblement et nous brûlions d’envie de les revoir.

Je tombe sur un magnifique loft dans le centre d’Orléans, le Cheval Rouge et à notre grande joie, il y a une mezzanine !! Il ne reste plus que cette soirée-là de disponible, j’y vois un signe. Je ne suis pas superstitieuse, mais j’aime me raccrocher à des signes quand ils s’offrent à moi, ça me rassure et rajoute encore plus de magie dans ma vie. Je montre ma découverte à Adam qui partage mon enthousiasme mais me demande de patienter avant de réserver. Il feint de chercher lui aussi car j’apprendrai, quelques jours plus tard, qu’il était en train de programmer, en aparté avec Sébastien, notre rencontre. Mon homme souhaitait faire une surprise à ces dames avec la complicité de S. qui dans l’euphorie de la proposition est monté rejoindre Y. dans leur chambre pour le lui annoncer !!! Surprise ratée mais joie partagée. Nous jubilions de nous revoir.  Je propose donc le loft, ils trouvent le lieu magnifique et flashent également sur la mezzanine ! Nous recevons leur validation par message, un soir où nous dinions au restaurant avec notre fils de sept ans, le bonheur de notre vie, la concrétisation et le fruit de notre amour. Adam lit leur réponse positive et s’empresse de réserver ! Nous étions au dessert, j’ai vu le regard de mon mari pétiller et scintiller, il avait rajeuni de plus de vingt ans. Je garderai longtemps en mémoire cet instant.

Arrive enfin le jour arrive ! Mais arrive aussi la probabilité de commencer la moisson ! Le matin, j’annonce à Adam que nous allons peut-être moissonner aujourd’hui. Le visage fermé, il me dit qu’il comprend mais que je dois terminer à dix-neuf heures pour être au plus tard à vingt heures sur Orléans et c’est non négociable. Mon homme est doux et autoritaire à la fois. Il sait trancher et assumer ses choix, sans regret et sans remords, il me fascine et m’aspire à avoir davantage confiance en moi. Mais, aujourd’hui, je me rends compte qu’il ne réalise pas encore les contraintes de mon métier, la discussion va être compliquée et tendue car la moisson passera de toutes façons avant tout le reste. Il est annoncé des orages, il faut sauver quelques cultures des potentiels dégâts. Je me ferme, lui en veux et nous partons à une cousinade. Durant la journée, il me cherchera du regard, je le fuirai, il tentera un rapprochement que je refuserai. En fin d’après-midi, mon associé me téléphone, je croise tout ce que je peux et espère un début de moisson plus tard. Heureuse nouvelle, mon vœu est exaucé ! Nous sommes ravis.

Nous montons en voiture direction la maison pour nous préparer mais le climat entre nous n’est pas meilleur. Adam me reproche de lui avoir gâché son moment et qu’il n’est plus dans les mêmes dispositions, il n’a pas apprécié ma froideur de la journée. Nous nous expliquons, nous emportons, puis nous allons chacun sous la douche, rassemblons nos idées et nous réconcilions. Nous prenons maintenant plaisir à nous préparer. Comme à son habitude, mon amour me choisit ma tenue. Il opte pour une robe manches courte et très moulante, le genre de robe que je mets seulement si je me sens à l’aise, j’accepte avec plaisir. Il choisit les mêmes boots à talons que la fois précédente. Je lui annonce que je pense ne pas mettre de sous-vêtements, il refuse. La situation est assez cocasse car je m’apercevrais au cours de la soirée que S. est nu sous son pantalon ! J’enfile alors un tanga noir transparent et à dentelles, me parfume, me maquille et le rejoins dans le salon, chic et décontracté, j’adore : pantalon à pinces gris, chemise rose, veste sans manche noire et derbies vernies. Y. appréciera ses chaussures et cette petite touche d’élégance. J’apprécie davantage le pantalon, un de mes préféré car j’aime mater ses fesses rebondies sans qu’il ne s’en rende compte. Les tensions disparaissent, il me tarde maintenant de les revoir.

Nous montons en voiture, direction Y et S. ! L’excitation monte gentiment. Il fait froid, j’enfile sous ma robe un jogging et me pare de mes baskets. La tenue est tout de suite moins glamour ! Après avoir enfin trouvé une place de parking, nous sonnons à l’interphone, ils nous ouvrent, ils avaient déjà récupéré les clés de l’appartement. Nous franchissons le hall de l’immeuble, Adam s’aperçoit qu’il a oublié sa cigarette électronique dans la voiture, il y retourne et j’en profite pour retirer jogging et baskets et s’est ainsi perchée sur mes dix centimètres que nous montons les cinq étages ! Ils sont là à nous regarder du haut de la balustrade, nous arrivons à l’étage du bonheur et de la luxure, essoufflés mais tellement heureux de les retrouver. Elle est radieuse, elle porte une jupe courte rouge et un haut noir sobre et chic, sa tenue est réhaussée avec une paire de chaussures à semelles compensées, lacées autour de sa cheville. Elle dégage une telle sensualité que c’est troublant. Quant à Sébastien il porte une chemise bleue nuit et a l’élégance d’avoir une cravate mais pas de caleçon ! J’adore ce décalage ! Il pose sur moi le même regard que la semaine dernière et me dévisage de la tête aux pieds mais aujourd’hui je ne me sens pas gênée, je suis flattée. Nous nous embrassons, rions, conversons comme quatre amis qui ne se s’étaient pas vus depuis une éternité. L’espace-temps entre nous est perturbé, nous vivons le temps d’une nuit sur une autre planète. C’est plus qu’une amitié, c’est une histoire d’amitié amoureuse. Nous les aimons l’un et l’autre mais nous les aimons surtout Eux, une phrase de mon homme dite quelques jours plus tard. Adam s’octroie à nouveau le rôle de maître du jeu et nous arrête à plusieurs reprises dans nos élans pour profiter encore d’être quatre. Mais nous finissons par ne plus l’entendre, Y. déboutonne sa chemise et ils s’embrassent langoureusement. Je m’occupe alors de retirer la cravate de S. qui continue de m’embrasser tendrement plongeant son regard dans le mien. La suite s’enchaîne rapidement et naturellement, lui et moi sur la mezzanine, elle et Adam sur le canapé !

Avec S., ce fut comme la première nuit, un moment magique, doux, tendre, et fougueux. Nous retrouvons notre complicité et je profite pleinement. Allongée, il baisse délicatement ma petite culotte et s’arrête à mi cuisses, en me demandant si je trouve cela humiliant, j’aime cette bienveillance qu’il porte à mon égard. Je lui souris, ne comprends pas vraiment sa question et l’implore de continuer. Respectueusement, il me demande s’il peut tenter des choses nouvelles. Il sort alors une chaufferette qu’il claque et dépose délicatement sur mes tétons et mon pubis. La chaleur se répand, j’ai des frissons et les poils qui se hérissent. Il continue avec un gel chauffant à l’odeur de noix de coco. Il l’étale tendrement sur le bout de mes seins, descend sur mon clitoris et avec son souffle léger, je sens la chaleur me parcourir le corps. La sensation est agréable, il me masturbe, je jouis. D’en haut, nous entendons les gémissements de Y., je suis certaine qu’Adam prend soin d’elle et lui fait passer un très bon moment. J’aime les entendre et fantasmer. Aux sons des mouvements de leurs corps, j’imagine parfaitement leurs ébats.

Nous nous retrouvons en bas pour déguster des sushis et continuer de parler. Nos échanges sont fluides et naturels et l’envie toujours là. Je vois mon amour encore plein de désir, il la caresse tendrement. Allongée entre les jambes de S, je me laisse porter moi aussi. J’ai à nouveau l’honneur et le bonheur de me retrouver au cœur de leur excitation. Je jouis, assise sur le bar, les jambes écartées, Y. et S. me léchant passionnément et Adam m’embrassant fougueusement en me pinçant les tétons. Mes sensations sont décuplées et mon excitation est à son comble. Le son latino entraîne Adam et Y. dans une danse sensuelle, elle est enveloppée dans une couverture moutarde, elle est magnifique. Mon homme la regarde avec désir, il lui chuchote des mots doux dans le creux de l’oreille, la lui mordille et l’embrasse. Ils sont beaux et harmonieux, je savoure cet instant et me délecte de leur plaisir. Nous nous câlinerons jusqu’au lever du soleil. Au petit matin, Adam se lève discrètement et part chercher les viennoiseries. S. monte me rejoindre, se glisse sous la couette, me caresse et m’embrasse. Encore dans un demi sommeil, mon réveil se fait en douceur et en sensualité. Y. finit par nous rejoindre, entre les deux je me réveille. Je les laisse ensemble se retrouver et descends rejoindre mon homme sous la douche. On s’embrasse, on rit, on est aux anges…

En sortant de la salle de bain, je retrouve Adam et sa reine allongés sur le canapé, il est en train de la pénétrer. Je m’arrête un instant, les admire. Les jambes remontées le long de son torse, Y. est cachée par le corps de mon homme qui va et vient. Je ne vois que sa cambrure et entends leurs souffles lourds, ils sont beaux, sensuels et tendres. Je ne suis pas gênée, je suis émoustillée. S. a lui aussi profité du spectacle. Je le rejoins, il me fait jouir à plusieurs reprises et me demande si j’aimerais qu’il jouisse aussi. Je n’attends que ce moment, je plonge mon regard dans le sien, le moment est magnifique, le regarder jouir m’excite. Nous nous embrassons, nos sourires en disent long. Le moment de partir a sonné, nous sommes apaisés, heureux mais tristes de nous séparer. Il est temps de prendre la route, mes champs m’attendent !! J’enfile mon short et mon débardeur, nous nous embrassons tous en espérant nous voir très vite.

Notre deuxième nuit était encore meilleure, plus puissante et plus intense. J’aime voler quelques instants des débats entre Y. et Adam. Je les trouve beaux et étrangement cela me procure un sentiment de bien-être car je sens mon homme heureux et apaisé. Quant aux moments partagés avec S., ça pourrait être une autre histoire, tant il y a d’émotions, de sensations et de sentiments à traduire ! J’aime cet échange vrai et pur qu’on partage, toujours dans le respect et la bienveillance. Je suis comblée et l’exprime ! Enfin, nos moments à quatre, je surkiffe car nous entrons en totale osmose charnelle. C’est un moment envoûtant et enivrant, je me sens désirée, flattée et exaltée

Acte 3 : la bulle d’oxygène.

Nous sommes vendredi, il est 19h57 et ma journée bascule… Après une semaine de déceptions, de frustration, un rendez-vous que j’ai dû annuler à contre cœur et avec une grande tristesse, une énorme surprise va illuminer ma fin de moisson. Je suis dans mon tracteur quand j’entends la sonnerie de mon téléphone retentir. Je lis, avec un immense sourire, le message de S. qui nous propose un resto sur Blois ce soir, mon cœur palpite, je suis heureuse de les revoir. J’apprendrai plus tard que ce message est à l’initiative de Y. et j’en suis d’autant plus ravie. Nous échangeons rapidement avec Adam, nous sommes tellement enthousiastes à la perspective de pouvoir les toucher, les sentir, les embrasser que nous nous organisons pour rendre ce rêve réalité. Je m’empresse de leur rendre réponse tout en les prévenant que nous serions enchantés de les recevoir mais en fin de soirée, étant toujours en moisson. Ils acceptent, je suis aux anges ! J’aime procrastiner mais à cet instant, mon cerveau est en ébullition. Le chronomètre est lancé, l’excitation à son comble. Mon amour et moi formons un duo de choc, chacun son rôle : il finit de travailler, je rentre pour ranger, nettoyer la maison et me préparer.

Je n’ai jamais été aussi heureuse de faire du ménage ! Le temps file et défile, l’excitation monte, des messages échangés vont accentuer mon désir profond de les revoir. Je quitte mon short, mon débardeur et mes baskets, je les remplace par un body en dentelles noir, une jupe courte plissée et des bottines ouvertes argentées à talons. Maquillée et parfumée, j’espère être désirable. Adam arrive, je lis alors dans ses yeux et ressens dans ses baisers que je le suis. C’est avec assurance et impatience que j’attends Y. et S. Mon amour est dans le même état que moi et je sais que nous allons encore passer un excellent moment tous les quatre. Ce soir, il a opté pour une tenue décontractée, une chemise blanche à rayures bleu ciel dont il a retroussé les manches, un bermuda orange et des baskets. Le champagne est au frais, les coupes sorties et la voiture entre dans la cour…

Tous mes sens sont en émoi mais un léger voile de sentiments partagés vient ternir cet idyllique tableau, des questions me traversent furtivement. Est-ce que l’alchimie sera toujours présente ? Mon esprit est tiraillé mais le voile disparaît aussi vite qu’il est apparu lorsque je les vois. Ils descendent de la voiture, souriants, décontractés et les bras chargés de tenders, frites et Pepsi ! J’aime la simplicité et la légèreté de notre relation. Y.  est vêtue d’une magnifique robe longue blanche à motifs qu'elle déboutonnera rapidement, à la demande de S., laissant apparaître son soutien-gorge et la peau de ses seins blancs, des kickers habillent ses pieds, elle est sexy, naturelle et toujours aussi belle, son sourire est radieux, elle dépose ses lèvres délicatement sur les miennes et me serre tendrement dans ses bras. J’aime ses élans de caresses spontanés, ils me font du bien. S. a mis une chemise bleue marine à motifs blancs, un jean et des sneakers blanches. Il s’approche de moi, me serre la taille et m’embrasse charnellement. Je sens à nouveau son regard parcourir mon corps et j’ai à nouveau les mêmes frissons que la dernière fois. Je n’ai pas autant d’assurance que je le pensais, ils m’impressionnent à nouveau, leur spontanéité et enthousiasme me séduisent, je suis sous le charme de ce couple. Je me retrouve alors intimidée par ce moment impromptu et tellement magique. Je tente de rassembler rapidement mes émotions et savoure de les avoir auprès de nous. Ils admirent ma tenue, en profitent pour nous glisser une petite invitation sur Paris. Sur un nuage, je dis oui tout de suite. Je les suivrai n’importe où.

Nous trinquons à la fin de ma moisson et à la nouvelle dent de Y. ! Nous parlons, rions, grignotons des pilons de poulet et des frites froides mais on se régale de cet instant. Nous partageons des anecdotes, nous nous livrons toujours plus. Je vois dans les yeux de mon homme la même pétillance que les fois précédentes, il regarde en toute amitié S. alors qu’il dévore Y. J’aime le voir dans cet état de désir profond et à la fois intimidé par la prestance, le charme et la beauté de cette femme, je la regarde et l’admire tout en l’écoutant nous raconter ses histoires de vie, son maquillage est léger, sa barrette dégage son visage souriant et gracieux. Rapidement et naturellement, nos corps se rapprochent, nos mains se caressent et nos lèvres se touchent. Personne ne met fin à ces retrouvailles, nous sommes dans notre bulle, insouciants, heureux, dans un climat de sensualité et de volupté. Adam entraîne Y. l’étage, cette fois ci, le canapé sera pour nous ! S. m’assoie sur le bord de la table de la salle à manger, je termine de lui déboutonner sa chemise, je sens à travers son jean son sexe en érection frotter sur le mien, j’ai très envie de lui. Il retire ma jupe, me murmure que je l’excite, que je suis magnifique. Ses doigts délicats et expérimentés me pincent les tétons, je gémis de plaisir. Je lui propose d’aller dans notre chambre, il m’allonge sur le lit, m’embrasse, me caresse, on se sourit. Je lui retire son jean, il est nu, je saisis son sexe et m’en délecte tendrement et fougueusement. Il me retire mon body, et me pénètre. Il joue avec mes seins, nos regards ne se quittent pas, je croise mes jambes autour de sa taille et jouis. Il me prend en levrette tendrement, ses va-et viens lents et profonds me font gémir. Il me dit qu’il a envie de jouir, je le supplie d’attendre un peu. J’ai l’impression que l’on vient de commencer, j’en veux encore ! Soucieux de me faire plaisir, à califourchon sur lui, nous nous sourions, nous nous disons à quel point nous sommes heureux de nous revoir. Le sexe avec lui, c’est fluide. A l’écoute de mon corps, au respect qu’il me porte, à sa bienveillance permanente, il sait me mettre en confiance. Il me fait jouir en me palpant les seins et en me les léchant. En missionnaire, les jambes relevées, nous jouissons ensemble, révélant notre complicité et entente sexuelle.

On entend du salon les voix de Y.et Adam, ils nous rejoignent dans la chambre. J’ai l’impression qu’on vient de se quitter. Elle s’installe à mes côtés, caresse mon corps nu, je suis encerclée, je savoure ce moment. Mon amour nous apporte nos flûtes de champagne. Il est extraordinaire, il semble léger, serein et encore plus beau. La magie de notre quatuor nous permet de discuter naturellement de notre moment charnel que nous avons passé chacun de notre côté, loin et sans mezzanine ! Le temps de se quitter a sonné avec pour seul regret, de ne pas avoir partagé un moment avec elle. Elle me le dira aussi au moment de partir. Le temps file et défile, il est toujours trop court avec eux. Nous nous embrassons. Il me prend par la taille et me ramène virilement vers lui, il m’embrasse langoureusement, j’aime cette douceur et cette virilité qui le caractérisent si bien. La voiture quitte le parking, le bruit du moteur au loin, nous rentrons drogués, voguant sur une autre planète.

Nous débriefons et avons le même sentiment, nous en voulons encore et encore. Le moment charnel partagé nous a paru court, nous en redemandons. Nous sommes des gourmets gourmands comme aime le dire Adam. Nous aimons être l’un près de l’autre mais nous adorons être l’un dans l’autre, le sexe est notre sport quotidien. Vingt-cinq ans qu’Adam m’aime, dix-huit que je l’aime, quinze que nous sommes mariés et nous baisons toujours avec la même intensité et la même envie. Nous nous connaissons parfaitement, il a cette capacité à me faire jouir en quelques coups de langue ou de doigté. Lors de notre rencontre au loft, Y. le nommera la machine, S. me trouvera insatiable !

Le lendemain, nous recevrons un message de Y. souffrant de courbatures aux cuisses. Adam m’a pourtant certifié qu’il l’avait prise uniquement en missionnaire sur un ton de taquinerie et de douces moqueries, je lui demande s’il pense que ce sera pire le jour où il la baisera plus virilement ! Il me sourit, des étoiles plein les yeux, il pose sa main sur ma joue m’embrasse et me dit qu’il m’aime. Je prends soudain conscience que nous sommes Gargantua et Pantagruel de l’amour, la baise et les câlins ensemble ! Je l’aime à la folie, il me comble chaque jour et le libertinage n’est que le saupoudrage de mon bonheur déjà existant. Après leur départ, nous faisons l’amour tendrement, nous baisons sauvagement et nous nous endormons paisiblement en rêvant de les revoir prochainement.

Y.  tu m’as donné envie d’écrire aussi. J’ai toujours aimé ça et tu m’as redonné le goût de l’écriture. J’ai aussi envie de le faire pour te remercier d’avoir mis des mots sur notre histoire lui permettant de perdurer et pour cela, je désire te rendre la pareille, pour nos hommes aussi qui sont fabuleux, beaux et amoureux…. Nous sommes chanceuses !